Ārya-Samāj

Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.
Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.

Cet article ne cite pas suffisamment ses sources ().

Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en donnant les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références ».

En pratique : Quelles sources sont attendues ? Comment ajouter mes sources ?

Ārya-Samāj
Histoire
Fondation
Voir et modifier les données sur Wikidata
Cadre
Siège
New DelhiVoir et modifier les données sur Wikidata
Pays
 IndeVoir et modifier les données sur Wikidata
Organisation
Fondateur
Site web
www.thearyasamaj.org/homeVoir et modifier les données sur Wikidata

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

L'Ārya-Samāj, qui signifie en sanskrit « la noble société », désigne un mouvement réformateur monothéiste de l'hindouisme fondé à Bombay au XIXe siècle.

Caractéristiques

Son fondateur Svāmī Dayānanda Sarasvatī (de son vrai nom Mula Shankar) (1824-1883) était issu d'une famille de brahmanes du Kâthiâwar. C'est en voyant, au cours d'une veillée dans un temple shivaïte, les rats dévorer les offrandes qu'il commença à s'interroger sur la réalité des divinités hindouistes. Il se fait sâdhu à l'âge de vingt ans et mène une vie d'ascète errant. Il rencontre son guru à Mathura, celui-ci lui enseignera le « sens caché » du Veda.

À partir de là, sa pensée religieuse se met en place. Elle se transformera en actes avec la fondation de l’Ārya-Samāj en 1875 à Bombay[1] et la publication simultanée d’un manifeste le Satyārtha Prakash (ou Illumination du Vrai Sens), où il attaque violemment les différentes sectes hindouistes et les religions étrangères, et affirme sans détour que l’hindouisme polythéiste est oublieux du « monothéisme absolu » du Veda, la multitude de divinités qui y sont référencées n’étant que des représentations des forces naturelles. En s'appuyant sur le fait que la rédaction des Védas (ensemble des textes composés en sanskrit entre 1500 et 500 av. J.-C.), seuls textes de l'hindouisme à faire référence selon elle, l'Arya Samaj « proclamait l'antériorité et la supériorité de l’hindouisme sur toutes les autres religions »[1], notamment le christianisme et l'islam. De fait, ce mouvement de réforme de l'hindouisme peut être envisagé comme un mouvement de réaction à l'extension de l'islam en Inde et au prosélytisme chrétien, même s'il était peu encouragé par les autorités coloniales[1].

La radicalité de ses opinions empêcha le mouvement d’atteindre les couches populaires mais aura un certain impact sur les pandits et les lettrés de langue hindie.

L’Ārya-Samāj se répandra principalement au Panjâb et se diversifiera en plusieurs filiales (ciblant des corps précis de la société : jeunes, femmes, etc.), organisations caritatives, maisons d’édition et structures éducatives (dont le fameux Gurukula de Haridwar).

Il sera lié au développement du nationalisme hindou[2].

Notes et références

  1. a b et c Isabelle Surun (dir), Les sociétés coloniales à l'âge des Empires (1850-1960), Atlande, 2012, p. 330.
  2. (en) « Hindu nationalism », sur Oxford Reference (DOI 10.1093/oi/authority.20110803095937583, consulté le )

Voir aussi

Article connexe

Liens externes

  • Site officielVoir et modifier les données sur Wikidata
  • Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistesVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Dizionario di Storia
    • Enciclopedia De Agostini
    • Gran Enciclopèdia Catalana
    • Larousse
    • Nationalencyklopedin
    • Universalis
  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • VIAF
    • IdRef
    • LCCN
    • Israël
    • WorldCat
  • (en) Congrès de l'Ārya-Samāj aux U.S.A
  • icône décorative Portail du monde indien
  • icône décorative Portail de l’hindouisme