André Laignel

André Laignel
Illustration.
André Laignel en 2006.
Fonctions
Président du Comité des finances locales
En fonction depuis le
(11 ans, 8 mois et 12 jours)
Élection
Réélection
Prédécesseur Gilles Carrez
Premier vice-président délégué de l'Association des maires de France
En fonction depuis le
(15 ans, 6 mois et 12 jours)
Président Jacques Pélissard
François Baroin
David Lisnard
Prédécesseur Jacqueline Gourault
Président de la communauté de communes du Pays d'Issoudun
En fonction depuis le
(30 ans, 5 mois et 19 jours)
Élection
Réélection 18 juin 1995
18 mars 2001
16 mars 2008
17 avril 2014
11 juillet 2020
Prédécesseur Création de l'intercommunalité
Maire d'Issoudun
En fonction depuis le
(47 ans, 2 mois et 14 jours)
Élection 20 mars 1977
Réélection 13 mars 1983
19 mars 1989
18 juin 1995
18 mars 2001
9 mars 2008
23 mars 2014
15 mars 2020
Prédécesseur Maurice Rousselle
Député européen

(4 ans, 11 mois et 29 jours)
Élection 12 juin 2004
Circonscription Massif central-Centre
Législature 6e
Groupe politique PSE

(4 jours)
Élection 13 juin 1999
Circonscription France
Législature 5e
Groupe politique PSE
Prédécesseur Marie-Noëlle Lienemann
Successeur Michel Scarbonchi

(5 ans)
Élection 12 juin 1994
Circonscription France
Législature 4e
Groupe politique PSE
Secrétaire d'État à la Ville et à
l'Aménagement du territoire[N 1]

(1 an, 10 mois et 14 jours)
Président François Mitterrand
Premier ministre Édith Cresson
Pierre Bérégovoy
Gouvernement Cresson
Bérégovoy
Prédécesseur Jacques Chérèque
Successeur Daniel Hoeffel
Secrétaire d'État à la Formation professionnelle

(3 ans et 5 jours)
Président François Mitterrand
Premier ministre Michel Rocard
Gouvernement Rocard I et II
Prédécesseur Nicole Catala
Successeur Martine Aubry
Député français

(1 mois et 5 jours)
Élection 12 juin 1988
Circonscription 2e de l'Indre
Législature IXe (Cinquième République)
Groupe politique SOC
Prédécesseur Proportionnelle par département
Successeur Jean-Claude Blin

(2 ans, 1 mois et 12 jours)
Élection 16 mars 1986
Circonscription Indre
Législature VIIIe (Cinquième République)
Groupe politique SOC

(4 ans, 8 mois et 30 jours)
Élection 21 juin 1981
Circonscription 2e de l'Indre
Législature VIIe (Cinquième République)
Groupe politique SOC
Prédécesseur Maurice Tissandier
Successeur Proportionnelle par département
Président du conseil général de l'Indre

(5 ans, 11 mois et 21 jours)
Élection 25 mars 1979
Prédécesseur André Gasnier
Successeur Daniel Bernardet
Conseiller général de l'Indre

(28 ans et 13 jours)
Élection 14 mars 1976
Réélection 21 mars 1982
2 octobre 1988
27 mars 1994
18 mars 2001
Circonscription Canton d'Issoudun-Sud
Président André Gasnier
Lui-même
Daniel Bernardet
Albert Fréville
Louis Pinton
Groupe politique PS
Prédécesseur Julien Saint-Paul
Successeur Michel Bougault
Biographie
Date de naissance (81 ans)
Lieu de naissance Paris 14e (France)
Nationalité Française
Parti politique PCF (jusqu’en 1963)
PS (depuis 1968)
Profession Docteur en droit
Résidence Issoudun

André Laignel
Maires d'Issoudun
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André Laignel, né le à Paris (14e)[1], est un homme politique français.

Membre du Parti socialiste, il est maire d'Issoudun, premier vice-président délégué de l'Association des maires de France (AMF) et président du Comité des finances locales (CFL).

Biographie

Il naît le 4 décembre 1942[2] d'un père balayeur et d'une mère cartonnière. A l'âge de 14 ans, il arrête l'école et fait des petits métiers entrecoupés de périodes de chômage. Il travaille notamment comme manutentionnaire au Comptoir national d'escompte de Paris. Il est licencié pour avoir distribué des tracts de la CGT et du Parti communiste, dont il sera adhérent jusqu'à 21 ans. Appuyé par une amie « intellectuelle », qui elle a eu son bac, et encouragé par l'exemple du philosophe Gaston Bachelard devenu docteur d'État à vingt-sept ans sans avoir été bachelier, il passe une capacité en droit pendant son service militaire. Le niveau élevé des résultats qu'il obtient lui permet de s'inscrire en faculté sans avoir son baccalauréat. Il étudie tout en travaillant, puis devient assistant à la faculté Paris-I. Il y obtient un doctorat en droit[3],[4],[5]. Il est également diplômé de science politique et enseigne les sciences économiques à l'université Paris I jusqu'en 1981[6],[7].

Politique locale (depuis 1968)

En 1968, adhérent au PS, il vient de l'Indre aider Charles Hernu qui brigue la circonscription de Châteauroux, sans y parvenir[4]. Mais, à cette occasion, André Laignel décide de s'implanter à Issoudun. Il échoue dans un premier temps aux cantonales puis aux municipales. Il persévère, et remporte le canton d'Issoudun-Sud en 1976[8], où il est élu conseiller départemental, une fonction qu'il conserve jusqu'en 2004, et il devient maire d'Issoudun en 1977[3],[4],[2]. En 1994, il devient président de la communauté de communes du Pays d'Issoudun (CCPI) nouvellement créée.

De 1979 à 1985, il préside le conseil général de l'Indre[9]. Il est alors le plus jeune président de conseil général de France.

De 2001 à 2012, il est secrétaire général de l'Association des maires de France (AMF), et, en 2012, devient membre du comité des finances locales[10].

En 2004, il brigue la présidence de l'AMF : alors que la carte politique des maires de France est traditionnellement ancrée à droite, il réussit à provoquer un second tour de scrutin, en raison notamment de la défiance de nombreux élus locaux face à la décentralisation menée par le Premier ministre Jean-Pierre Raffarin. En 2008, il est le seul candidat en lice contre le président sortant Jacques Pélissard. Il réalise le meilleur score d'un candidat de gauche à cette élection avec 42,69 % des bulletins exprimés. En 2012, il devient premier vice-président exécutif de l'Association des maires de France (AMF), poste nouvellement doté de pouvoirs élargis afin d'assurer au mieux la codirection paritaire de l'association.

Il préside également l’Observatoire des finances et de la gestion publique locales, installé le par le ministre chargé des collectivités territoriales et le secrétaire d’État chargé du budget en remplacement de l'Observatoire des finances locales. Il est donc le signataire du rapport annuel sur l'état des finances des collectivités locales.

Il est réélu à ce poste le , à l'unanimité des voix des membres du CFL.

Il est chargé en 2012 d'une mission sur la coopération internationale, destinée entre autres à proposer des actions visant à renforcer la coopération décentralisée par le quai d'Orsay[11].

Aux élections municipales de 2014, il est réélu au 1er tour avec 67,73 % des suffrages, le plus haut score qu'il ait jamais réalisé depuis son élection à la fonction de premier magistrat de la ville.

Le 14 février 2020, il annonce se présenter à nouveau aux élections municipales des 15 et 22 mars, concluant sa conférence de presse par une référence à la Saint-Valentin : « C’est une déclaration d’amour à Issoudun, cette ville qui m’a tant donné, cette ville que j’aime, que je fais en ce 14 février. »[12],[13]

Le 15 mars 2020, la liste qu'il conduit l'emporte au premier tour des élections municipales avec 74,60 % des suffrages exprimés, lui octroyant 30 sièges sur 33 au conseil municipal.

Député à l'Assemblée nationale (1981-1988)

Il est député de l'Indre et trésorier du PS de 1981 à 1988[5].

Lors du débat sur les nationalisations, il fait partie de ceux qui défendent la thèse maximaliste, c'est-à-dire une nationalisation à 100%, aux côtés de Pierre Joxe, des mitterrandiens, et des élus du CERS, tandis que les rocardiens plaident pour de simples prises de participations majoritaires (51 % du capital). Le projet du gouvernement sur les nationalisations est amendé par l'opposition, et les débats à l'Assemblée nationale sont durs et longs (118 heures de débat entre le 13 et le 26 octobre 1981). André Laignel s'y fait remarquer le 13 octobre en lançant à un opposant politique du RPR, Jean Foyer, une réponse qui fera date[14],[15],[4],[16] : « vous avez juridiquement tort parce que vous êtes politiquement minoritaire »[N 2], une déclaration que la droite érige en symbole d'un sectarisme et d'une intolérance des socialistes[15]. Le 21 octobre, alors que Michel Berson accuse la droite de vouloir empêcher la nationalisation de Suez et Paribas pour préserver des intérêts personnels, André Laignel, en général « perturbateur attitré »[17] du groupe socialiste, se réjouit de la diatribe anticapitaliste de son collègue et déclare à la presse : « La lutte des classes est enfin entrée au Palais-Bourbon »[17],[15].

D'une manière générale, Le Monde décrit André Laignel comme un gardien de « l'orthodoxie socialiste », qui veille à ce que son groupe ne « dérive » pas, et qui aide Pierre Joxe à « assurer la bonne marche d'un groupe socialiste parfois tenté par la dispersion ». André Laignel est « là pour transmettre les consignes, vérifier qu'elles sont correctement appliquées, donner le signal des huées et des applaudissements ». Ce rôle de « chien de garde » lui vaut quelques inimités et un surnom : « Joxe-terrier »[4].

En mai 1984, il critique le projet de loi Savary, lui reprochant notamment « de fournir à l'enseignement privé des moyens financiers qui font tant défaut à l'enseignement public ». Il estime que le projet doit être amélioré et appelle donc le gouvernement à accepter les amendements proposés par le parti socialiste sans en modifier le sens profond[18]. André Laignel a en effet proposé le 22 mai 1984 des amendements au projet de loi. Ces amendements provoquent un fort débat, les partisans du privé y voyant une atteinte à la liberté d'enseigner. Notamment ces amendements prévoient que le financement par les communes des établissements privés soit conditionné à la titularisation de la moitié au moins de leurs enseignants[19].

D'après Le Monde, André Laignel s'oppose au projet de loi Savary car il considère que ce projet est inacceptable par la majorité des militants du parti socialiste, et que le gouvernement a eu le tort de rechercher un compromis seulement avec les défenseurs de l'enseignement catholique, délaissant sa majorité parlementaire, au risque d'une fracture politique. Lors du projet Savary, bien qu'André Laignel soit considéré comme un ardent défenseur de la laïcité[20],[4], son positionnement a donc consisté plus à protéger le parti socialiste qu'à un intérêt profond pour la laïcité. Le Monde note cependant que Laignel a toujours été ferme sur le sujet, promettant lors de son élection en 1977 à la mairie d'Issoudun de ne pas augmenter les dotations aux écoles privées, et tenant ensuite parole. De même, en 1983, mis sous pression par la cour régionale des comptes concernant le financement du privé, il déclare : « l'argent public doit aller à l'école publique »[4].

En août 1984, après l'abandon du projet de loi Savary[20], André Laignel relance le débat sur l'école privée lors d'une interview de presse, où il déclare qu'il se contentera de décrets pour actualiser la législation existante, et lors d'un passage à Antenne 2, où il affirme abandonner l'idée d'une titularisation des enseignants du privé. Il plaide en revanche pour que les collectivités locales puissent financer ou non les écoles privées, « selon leur conscience »[21].

En tant que directeur de campagne pour les élections législatives de 1986, il est l'instigateur de la campagne d'affichage « Au secours ! La droite revient. »[22]

Secrétaire d'État (1988-1993)

  • Secrétaire d'État auprès du ministre des Affaires sociales et de l'Emploi, chargé de la Formation professionnelle, dans le premier gouvernement Michel Rocard (du au )
  • Secrétaire d'État auprès du ministre du Travail, de l'Emploi et de la Formation professionnelle, chargé de la Formation professionnelle, dans le deuxième gouvernement Michel Rocard (du au )
  • Secrétaire d'État auprès du ministre d'État, ministre de la Ville et de l'Aménagement du territoire, chargé de la Ville et de l'Aménagement du territoire, dans le gouvernement Édith Cresson (du au )
  • Secrétaire d'État auprès du Premier ministre, chargé de l'Aménagement du territoire, dans le gouvernement Pierre Bérégovoy (du au )
  • Secrétaire d'État auprès du ministre de l'Industrie et du Commerce extérieur, chargé de l'Aménagement du territoire, dans le gouvernement Pierre Bérégovoy (du au )

Carrière européenne (1994-2009)

Il est député européen de 1994 à 1999[23]. Il est à nouveau député européen lorsque Marie-Noëlle Lienemann démissionne pour cumul des mandats le 28 mars 2001, étant le suivant sur la liste, mais démissionne lui-même quelques jours plus tard[24],[25],[26]. Il est à nouveau élu aux élections européennes de 2004 en France[23],[27] pour la circonscription Centre-Massif Central[28].

Il mène campagne avec Laurent Fabius pour le non au référendum interne du PS du sur le Traité établissant une constitution pour l'Europe.

En 2009, le Parti socialiste instaure une règle interne de non-cumul des mandats, qui réserve les candidatures aux personnes sans direction d'un exécutif local. Il choisit de rester maire d'Issoudun et renonce à mener la liste du PS dans la circonscription Centre-Massif Central.[réf. nécessaire]

Une biographie écrite par Jean Diharsce, intitulée André Laignel, un gavroche en politique est parue le aux éditions de l'Aube.

Au Parti socialiste

Il est membre de la Convention des institutions républicaines à partir de 1965. Il adhère au Parti socialiste (PS) au moment de sa fondation en 1969.

Il est secrétaire national à l'aménagement du territoire et à l'action locale avant 1981[4], puis Trésorier national du PS entre 1981 et 1988[4],[29].

Le 4 juin 2007, il fait partie des premiers signataires qui annoncent la création du rassemblement Gauche avenir. Il est aux côtés de personnalités du PS et du PC, ainsi que d'intellectuels et des associatifs. Le rassemblement a pour objectif une refondation des valeurs de gauche, avec un devoir d'énoncer « des valeurs claires et mobilisatrices ainsi que des objectifs simples »[30],[31]. Il signe la tribune publiée dans Le Monde le 15 juin 2007[32]. Il participe à l'organisation le 26 mars à l'assemblée nationale d'une séance de « désenvoûtement idéologique », Gauche avenir se donnant un axe anti-libéral remettant en cause l'idéologie dominante qui s'attaque à la place de l'État dans la régulation économique et sociale. Le débat porte notamment sur « l'identification des diverses formes de pression idéologique et de manipulation de l'opinion utilisées par la Droite et ses alliés économiques »[33].

Il soutient la candidature de Laurent Fabius lors de la primaire présidentielle socialiste de 2006, puis la motion de Martine Aubry lors du Congrès de Reims de 2008. Lors des « primaires citoyennes » de 2011, il apporte son appui à la candidature de Martine Aubry.

Il soutient Benoît Hamon au second tour de la primaire citoyenne de 2017[34].

Fin , François Baroin se met en retrait de son poste de président de l'Association des maires de France afin de préserver la neutralité de la fonction et de se concentrer sur la campagne présidentielle, dans laquelle il soutient François Fillon ; André Laignel, vice-président délégué de l'AMF, assure l'intérim[35].

En avril 2022, il lance un « appel des élus locaux pour l'union de la gauche », signé par une cinquantaine de maires. Pour lui, « hors de l'union, il n'y a pas d'avenir pour la gauche. (...) Il est clair que si la gauche n'est pas unie, elle va à la défaite », rappelant que « sur le terrain, la gauche a su faire l'union et remporter de beaux succès »[36]. Défenseur d'un rapprochement entre le PS, les Verts, les communistes et la France Insoumise, il avait rappelé que le programme commun avait essuyé le même genre de critiques en son temps.

Décorations

Notes et références

Notes

  1. Portefeuille de la Ville retiré le
  2. La citation complète est : « Les nationalisations sont-elles conformes à l’article 17 de la Déclaration des droits de l’homme ? M. Foyer répond par la négative. C’est sa responsabilité. Mais, à ce moment précis, son raisonnement bascule du juridique au politique. De ce fait, il a juridiquement tort, car il est politiquement minoritaire »

Références

  1. « André Laignel », sur la base de données des députés au Parlement européen.
  2. a et b « Bio », sur André Laignel, (consulté le )
  3. a et b « André Laignel, un " élu du peuple " acharné. L'enfant des banlieues devenu secrétaire d'Etat à la formation professionnelle a du caractère », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. a b c d e f g h et i « M. André Laignel : la colère et la discipline », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  5. a et b « La défaite de M. André Laignel au conseil général de l'Indre », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  6. « M. Laignel (P.S.) sera candidat à Issoudun (Indre) », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  7. « Un état fort et des collectivités locales libres », sur Humanisme 2014/1 (N° 302), pages 52 à 56,
  8. « CENTRE : la conquête des terres modérées par les socialistes INDRE : tests à Châteauroux et Issoudun-Sud », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  9. « Le renouvellement des conseils généraux Indre : M. Laignel à l'assaut de la présidence », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  10. « André Laignel, le maire qui empêche les présidents de gouverner en rond », sur l'Opinion, (consulté le )
  11. « Laurent Fabius missionne André Laignel sur la coopération internationale », sur andre-laignel.fr, (consulté le ).
  12. « André Laignel en lice pour un huitième mandat de maire à Issoudun », sur lanouvellerepublique.fr (consulté le )
  13. « Issoudun : André Laignel présente ses colistiers », sur La Nouvelle République, (consulté le )
  14. Hugo Domenach, « André Laignel, le maire qui défie Emmanuel Macron », sur Le Point, (consulté le )
  15. a b et c Mathieu Fulla, « Des élus godillots ? Les députés socialistes face aux nationalisations de 1981-1982. », sur Vingtième Siècle. Revue d'histoire 2017/1 (N° 133), pages 71 à 82,
  16. « David Lisnard, un nouveau président de combat pour les maires de France », sur ladepeche.fr, (consulté le )
  17. a et b « L'Assemblée vermillonnée », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  18. « M. Savary tente de se concilier une majorité qui reste hostile à son projet », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  19. « 1984. Les manifestations pour l'école privée », sur Le Telegramme, (consulté le )
  20. a et b « M. André Laignel (PS) envisage une simple actualisation des lois Debré et Guermeur », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  21. « Les partisans de l'école privée répliquent à M. André Laignel (PS) », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  22. http://unite.jean-jaures.org/unite/pdf/U625_000303501.pdf
  23. a et b « André Laignel, maire d'Issoudun, fait chevalier de la Légion d'honneur à Pâques », sur France Bleu, (consulté le )
  24. « Marie-Noëlle Lienemann », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  25. « 5ème législature | André LAIGNEL | Députés | Parlement européen », sur www.europarl.europa.eu (consulté le )
  26. « André Laignel », sur Politiquemania (consulté le )
  27. « Laignel, Desplaces et puis c’est tout », sur La Nouvelle République,
  28. « Corps-à-corps électoral », sur L'Humanité, (consulté le )
  29. « PS - André Laignel », sur Parti socialiste, (consulté le )
  30. « Le groupe Gauche Avenir veut redéfinir les valeurs de la gauche », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  31. « Des personnalités du PS et du PCFcréent "Gauche Avenir" », sur L'Obs, (consulté le )
  32. « Pour que la gauche incarne l'avenir », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  33. « Séance de désenvoûtement à l'Assemblée », sur Le Figaro, (consulté le )
  34. « Primaire de la gauche : Martine Aubry et ses proches « voteront » pour Benoît Hamon », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  35. « Baroin se met en réserve de l'Association des maires de France », Le Figaro, (consulté le ).
  36. « Législatives : "Hors de l'union, il n'y a pas d'avenir pour la gauche", prévient le vice-président PS de l'Association des maires de France », sur Franceinfo, (consulté le )
  37. Décret du 14 avril 2017 portant promotion et nomination.

Voir aussi

Liens externes

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v · m
Gouvernement Michel Rocard I ()
Sous la présidence de François Mitterrand
Éducation nationale, Recherche et Sports
Lionel Jospin, Ministre d'État
Ministre délégué chargé de la Recherche : Hubert Curien
Secrétaire d'État chargé de l'Enseignement technique : Robert Chapuis
Secrétaire d'État chargé des Sports : Roger Bambuck

Michel Rocard
Premier ministre
Économie, Finances et Budget
Pierre Bérégovoy, Ministre d'État
Secrétaire d'État chargé de la Consommation : Véronique Neiertz
Équipement et Logement
Maurice Faure Ministre d'État
Secrétaire d'État chargé du Logement : Philippe Essig
Secrétaire d'État chargé des Grands Travaux : Émile Biasini
Affaires étrangères
Roland Dumas, Ministre d'État
Ministre délégué : Edwige Avice
Secrétaire d'État chargé des Relations culturelles internationales et de la Francophonie : Thierry de Beaucé
Justice, garde des sceaux Pierre Arpaillange
Défense Jean-Pierre Chevènement
Intérieur
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Secrétaire d'État chargé des Collectivités territoriales : Jean-Michel Boucheron
Industrie, Commerce extérieur
et Aménagement du territoire
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Transports
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Secrétaire d'État chargé des Voies navigables et des Transports routiers : Georges Sarre
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Ministre délégué chargé de la Santé et de la Protection sociale : Claude Évin
Secrétaire d'État chargé de la Formation professionnelle : André Laignel
Secrétaire d'État chargé de l'Insertion sociale : Bernard Kouchner
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Ministre délégué chargé de la Communication : Catherine Tasca
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( CHIRAC II) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (ROCARD II )
v · m
Gouvernement Michel Rocard II ()
Sous la présidence de François Mitterrand
Éducation nationale, Jeunesse et Sports
Lionel Jospin, ministre d'État
Secrétaire d'État chargé de l'Enseignement technique : Robert Chapuis
Secrétaire d'État chargé de la Jeunesse et des Sports : Roger Bambuck

Michel Rocard
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Secrétaire d'État chargé de la Consommation : Véronique Neiertz
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puis Équipement, Logement, Transports et Mer (2)
Maurice Faure, ministre d'État (dém) (2) puis Michel Delebarre (2) puis Louis Besson (7)
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Secrétaire d'État chargé des Transports routiers et fluviaux : Georges Sarre (changement de ministère de référence (2))
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Ministre délégué : Edwige Avice
Secrétaire d'État chargé des Relations culturelles internationales : Thierry de Beaucé
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Justice, garde des sceaux
Pierre Arpaillange (dém) (6) puis Henri Nallet (6)
Ministre délégué (6) : Georges Kiejman (6)
Défense
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Secrétaire d'État à la Défense (3) : Gérard Renon (3)
Intérieur
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Secrétaire d'État chargé des Collectivités territoriales puis supprimé (5) : Jean-Michel Baylet
Ministre délégué (5) puis supprimé (8) : Philippe Marchand (5)
Industrie et Aménagement du territoire
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Ministre délégué chargé du Commerce et de l'Artisanat : François Doubin
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Affaires européennes puis min. supprimé (6) Édith Cresson (dém) (6) puis ministre délégué (6)
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Fonction publique et Réformes administratives Michel Durafour, puis ministre d'État (2)
Travail, Emploi et Formation professionnelle
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Secrétaire d'État chargé de la Formation professionnelle : André Laignel
Coopération et Développement Jacques Pelletier
Culture et Communication, Grands travaux et Bicentenaire
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Ministre délégué chargé de la Communication : Catherine Tasca
Secrétaire d'État chargé des Grands Travaux : Émile Biasini
Départements et Territoires d'outre-mer Louis Le Pensec
Agriculture et Forêt Henri Nalletpuis Louis Mermaz (6)
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puis Affaires sociales et Solidarité (6)
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Commerce extérieur
puis Commerce extérieur et Tourisme (4)
puis Commerce extérieur (5)
Jean-Marie Rausch
Droits des femmes Secrétaire d'État chargé des Droits des femmes : Michèle André
Anciens Combattants et Victimes de guerre Secrétaire d'État chargé des Anciens Combattants et des Victimes de guerre : André Méric
Prévention des risques technologiques
et naturels majeurs puis supprimé (3)
Secrétaire d'État chargé de la Prévention des risques technologiques et naturels majeurs, puis supprimé (3) : Gérard Renon
Ministre et secrétaires d'État
auprès du Premier ministre
Secrétaire d'État du Plan : Lionel Stoléru
Secrétaire d'État chargé de l'Environnement puis secrétaire d'État chargé de l'Environnement et de la Prévention des risques technologiques et naturels majeurs (3) puis ministre délégué chargé de l'Environnement et de la Prévention des risques technologiques et naturels majeurs (6) : Brice Lalonde
Secrétaire d'État : Tony Dreyfus
Secrétaire d'État chargé de l'Action humanitaire : Bernard Kouchner
  • Ordonnancement par ordre de préséance
  • (dém) Démission
  • (1) Remaniement du
  • (2) Remaniement du
  • (3) Remaniement du
  • (4) Remaniement du
  • (5) Remaniement du
  • (6) Remaniement du
  • (7) Remaniement du
  • (8) Remaniement du
( ROCARD I) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (CRESSON )
v · m
Gouvernement Édith Cresson ()
Sous la présidence de François Mitterrand
Éducation nationale
Lionel Jospin, ministre d’État
Secrétaire d'État à l'Enseignement technique : Jacques Guyard

Édith Cresson
Premier ministre
Économie, Finances, et Budget
Pierre Bérégovoy, ministre d’État
Ministre délégué au Budget : Michel Charasse
Ministre délégué à l'Industrie et au Commerce extérieur : Dominique Strauss-Kahn
Ministre délégué au Commerce et à l'Artisanat puis ministre délégué à l'Artisanat, au Commerce et à la Consommation (2) : François Doubin
Ministre délégué aux Postes et Télécommunications : Jean-Marie Rausch
Secrétaire d'État au Commerce extérieur : Jean-Noël Jeanneney
Affaires étrangères
Roland Dumas, ministre d’État
Ministre déléguée aux Affaires européennes : Élisabeth Guigou
Ministre déléguée à la Francophonie : Catherine Tasca
Secrétaire d'État à l'Action humanitaire : Bernard Kouchner
Secrétaire d'État aux Affaires étrangères : Alain Vivien
Fonction publique et Modernisation de l'administration (1) Jean-Pierre Soisson, ministre d’État (dém) (4)
Ville et Aménagement du territoire
Michel Delebarre, ministre d’État
Secrétaire d'État à la Ville et à l'Aménagement du territoire : André Laignel
Justice, garde des sceaux
Henri Nallet
Ministre délégué à la Justice : Michel Sapin
Défense
Pierre Joxe
Secrétaire d'État à la Défense : Jacques Mellick
Intérieur
Philippe Marchand
Secrétaire d'État aux Collectivités locales : Jean-Pierre Sueur
Culture et Communication
Jack Lang, porte-parole du Gouvernement
Ministre délégué à la Communication : Georges Kiejman
Secrétaire d'État aux Grands travaux : Émile Biasini
Agriculture et Forêt Louis Mermaz
Affaires sociales et Intégration
Jean-Louis Bianco
Ministre délégué à la Santé : Bruno Durieux
Secrétaire d'État aux Affaires sociales et à l'Intégration : Kofi Yamgnane
Secrétaire d'État à la Famille et aux Personnes âgées puis secrétaire d'État à la Famille, aux Personnes âgées et aux Rapatriés (3) : Laurent Cathala
Secrétaire d'État aux Handicapés et Accidentés de la vie : Michel Gillibert
Travail, Emploi et Formation professionnelle
Martine Aubry
Secrétaire d'État aux Droits des femmes puis secrétaire d'État aux Droits des femmes et à la Vie quotidienne (2) : Véronique Neiertz
Équipement, Logement, Transports et Espace
Paul Quilès
Ministre délégué au Tourisme : Jean-Michel Baylet
Secrétaire d'État au Logement : Marcel Debarge
Secrétaire d'État aux Transports routiers et fluviaux : Georges Sarre
Secrétaire d'État à la Mer : Jean-Yves Le Drian
Coopération et Développement Edwige Avice
Départements et Territoires d'Outre-Mer Louis Le Pensec
Recherche et Technologie Hubert Curien
Relations avec le Parlement Jean Poperen
Jeunesse et Sports Frédérique Bredin
Environnement Brice Lalonde
Anciens Combattants et Victimes de guerre (1) Secrétaire d'État aux Anciens combattants et Victimes de guerre : Louis Mexandeau
  • Ordonnancement par ordre de préséance
  • (dém) Démission
  • (1) Rectificatifs publiés le 4 juin 1991
  • (2) Ajustements du 25 mai 1991
  • (3) Ajustement du 22 juillet 1991
  • (4) Remaniement du 28 mars 1992
( ROCARD II) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (BÉRÉGOVOY )
v · m
Gouvernement Pierre Bérégovoy ()
Sous la présidence de François Mitterrand
Éducation nationale et Culture
Jack Lang, ministre d'État
Secrétaire d'État à l'Enseignement technique : Jean Glavany
Secrétaire d'État à la Communication : Jean-Noël Jeanneney

Pierre Bérégovoy
Premier ministre
Affaires étrangères
Roland Dumas, ministre d'État
Ministre déléguée aux Affaires européennes : Élisabeth Guigou
Ministre délégué aux Affaires étrangères : Georges Kiejman
Ministre délégué à la Coopération et au Développement : Marcel Debarge
secrétaire d'État à la Francophonie et aux Relations culturelles extérieures : Catherine Tasca
Fonction publique et Réformes administratives Michel Delebarre, ministre d'État
Justice, garde des sceaux Michel Vauzelle
Intérieur et Sécurité publique
Paul Quilès
Secrétaire d'État aux Collectivités locales : Jean-Pierre Sueur
Défense
Pierre Joxe (dém) (5) puis Pierre Bérégovoy (5)
Secrétaire d'État aux Anciens combattants et Victimes de guerre : Louis Mexandeau
Secrétaire d'État à la Défense : Jacques Mellick
Économie et Finances
Michel Sapin
Ministre délégué au Commerce et à l'Artisanat : Jean-Marie Rausch (dém) (3) puis Gilbert Baumet (3)
Secrétaire d'État aux Droits des femmes et à la Consommation : Véronique Neiertz
Budget Michel Charasse (dém) (3) puis Martin Malvy (3)
Environnement Ségolène Royal
Équipement, Logement et Transports
Jean-Louis Bianco
Ministre déléguée au Logement et au Cadre de vie : Marie-Noëlle Lienemann
Secrétaire d'État aux transports routiers et fluviaux : Georges Sarre
Secrétaire d'État à la mer : Charles Josselin
Industrie et Commerce extérieur
Dominique Strauss-Kahn
Ministre délégué au Tourisme : Jean-Michel Baylet
Ministre délégué au Commerce extérieur (2) : Bruno Durieux
Ministre délégué à l'Énergie (3) : André Billardon (3)
Travail, Emploi et Formation professionnelle
Martine Aubry
Secrétaire d'État à la famille, aux personnes âgées et aux rapatriés : Laurent Cathala
Secrétaire d'État à l'intégration : Kofi Yamgnane
Secrétaire d'État aux handicapés : Michel Gillibert
Agriculture et Forêt
puis Agriculture et Développement rural (3)
Louis Mermaz puis Jean-Pierre Soisson (3)
Affaires sociales et Intégration René Teulade
Santé et Action humanitaire Bernard Kouchner
Ville
suspension entre le  (1) et le  (4)
Bernard Tapie (dém) (1) puis à nouveau ministre (4)
Départements et Territoires d'outre-mer Louis Le Pensec
Recherche et Espace Hubert Curien
Postes et Télécommunications Émile Zuccarelli
Jeunesse et Sports Frédérique Bredin
Relations avec le Parlement (3) Louis Mermaz, porte-parole du Gouvernement (3)
Secrétaire d'État auprès du Premier ministre
Secrétaire d'État aux Relations avec le Parlement jusqu'au 2 octobre 1992 (3) : Martin Malvy, porte-parole du Gouvernement
Secrétaire d'État à l'Aménagement du territoire : André Laignel
Secrétaire d'État aux Grands Travaux : Émile Biasini
Secrétaire d'État à la Ville (2) jusqu'au  (4) : François Loncle (2)
Secrétaire d'État au Plan (4) : François Loncle (4)
  • Ordonnancement par ordre de préséance
  • (dém) Démission
  • (1) Remaniement du
  • (2) Remaniement du
  • (3) Remaniement du
  • (4) Remaniement du
  • (5) Remaniement du
( CRESSON) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (BALLADUR )
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