Augusta Jawara

Augusta Jawara
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Biographie
Naissance
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BanjulVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 56 ans)
LondresVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
gambienneVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Infirmière, femme politique, écrivaineVoir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Autres informations
Parti politique
People's Progressive Party (en)Voir et modifier les données sur Wikidata

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Hannah Augusta Darling Jawara (née Mahoney) naît en et décède le . Elle est la première femme candidate à une élection nationale en Gambie, sous l'égide du PPP. Elle est également une femme de lettres et une militante pour les droits des femmes. Elle a été la première épouse de Dawda Jawara (avant que celui-ci ne devienne le premier président de la Gambie).

Biographie

Augusta Mahoney est née le au sein d'une éminente famille créole aku et chrétienne[1]. Elle est la sœur de Louise Mahoney, et la fille de Sir John Mahoney, le premier président du Conseil législatif de la Gambie[2].

Elle étudie à la Mohammedan High School, où elle rencontre son futur mari, Dawda Jawara[3], avant de suivre une formation en soins infirmiers à Édimbourg, en Écosse[4]. En 1955, elle épouse Dawda Jawara, qui se convertit au christianisme pour ce mariage[1]. Leur premier enfant naît à Édimbourg, où son mari étudie[4]. En 1960, elle se présente comme candidate du Parti populaire du peuple (PPP), le parti dirigé par son mari, aux élections à la Chambre des représentants, sans succès. Elle est alors la première femme candidate à une élection nationale gambienne[5].

Une de ses pièces de théâtre, The African King est produite au Festival mondial des arts nègres à Dakar en 1966[6]. En 1967, elle divorce de Dawda Jawara, qui se reconvertit à l'islam. En 1968, elle publie l'ouvrage Rébellion, sous un pseudonyme[6]. Rébellion est une pièce sur une jeune fille dans un village rural qui a des difficultés à continuer ses études, alors qu'on veut lui imposer un mariage arrangé[7]. Au moment où cette œuvre est publiée, elle est présidente de l'association Gambia Women's Federation (Fédération des femmes de Gambie), qui s'efforce de venir en aide aux femmes à Banjul[6].

Elle meurt à Londres, le [2].

Œuvres

Théâtre

  • The African King, 1966.
  • Rebellion, 1968

Autres

  • "The Gambia Women's Federation", Women Today, Vol. 6, No. 4 (1965), pp. 79–81.

Notes et références

Notes

  • (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Augusta Jawara » (voir la liste des auteurs).

Références

  1. a et b Vincent Foucher, « Comptes rendus de lectures. Hugues (Arnold) et Perfect (David). A Political History of the Gambia, 1816-1994. Rochester, University of Rochester. Press, 2006 », Politique africaine, no 108,‎ , p. 210-212 (lire en ligne)
  2. a et b (en) David Perfect, Historical Dictionary of The Gambia, Rowman & Littlefield, (lire en ligne), « Jawara, Hannah Augusta », p. 241
  3. (en) Saikou Jammeh, « A Hand of Destiny », The Daily News,‎ (lire en ligne)
  4. a et b (en) « Scots in Gambia », The Glasgow Herald,‎ , p. 8 (lire en ligne)
  5. (en) Arnold Hughes et David Perfect, Historical Dictionary of The Gambia, (lire en ligne), p. 244
  6. a b et c (en) Abdoulaye Saine, Culture and Customs of Gambia, Santa Barbara, Calif., ABC-CLIO, , 204 p. (ISBN 978-0-313-35910-1, présentation en ligne), p. 75
  7. (en) Rosamond S. King, « Gambian Women's Voices », Sable. Litmag of New Writing,‎
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