Benoît Lengelé

Benoît Lengelé
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
belgeVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
UCLouvainVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Médecin, chirurgien, anatomisteVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Distinction

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Benoît Lengelé, né à Bruxelles en 1962, est un médecin, chirurgien et anatomiste belge.

Biographie

Né à Bruxelles, Benoît Lengelé a étudié la médecine à l'Université Catholique de Louvain dont il est diplômé en 1987[1]. Il s'est intéressé à la morphologie du visage et aux modifications du visage causées par le vieillissement.

En tant que professeur principal de la chaire d'anatomie humaine à l'UCLouvain (campus de Bruxelles Woluwe), il est également chef du département de morphologie expérimentale.[réf. nécessaire]

Il est aussi un chirurgien plastique[2] à l'hôpital universitaire de l'UCLouvain à Bruxelles, depuis 1991, il a travaillé dans la chirurgie maxillo-faciale à l'hôpital universitaire central à Amiens, où il a rencontré Bernard Devauchelle et Sylvie Testelin. Avec ses collègues, il a développé plusieurs nouvelles techniques visant à reconstruire par microchirurgie, des parties spécifiques de la tête et du cou, comme le larynx ou la lèvre inférieure. Ensemble, ils sont arrivés à la conclusion que les résultats obtenus par ces autotransplants sont imparfaits et émettent l'idée que les allogreffes faciales pourraient être utilisées pour réparer des patients souffrant de défigurations sévères.[réf. nécessaire]

Le 26 novembre 2005, Benoît Lengelé a réalisé, avec Bernard Devauchelle et Sylvie Testelin à Amiens, la première allogreffe faciale partielle[3] pour réparer le visage mutilé d'Isabelle Dinoire, une jeune femme sévèrement défigurée par son chien[2],[4]. En 2009, il a reçu les honneurs de son pays à la suite de son travail dans les allogreffes et a été fait chevalier par le roi Albert II pour ses contributions[5]. En 2011, le roi lui-même bénéficie d'une intervention du professeur Lengelé pour le traitement d'un epithelioma basocellulaire[6].

Il a réalisé plus de 300 publications référencées[7].

En 2019, il devient Docteur Honoris Causa de l’Université de Picardie[8], et la même année, il reçoit le titre de chevalier de la Légion d'honneur par l'ambassadeur de France de Belgique[9].

Références

  1. ↑ « Portrait minute : Benoît Lengelé, maître dans l'art du portrait » [archive du ], UCLouvain, (consulté le ) (in French)
  2. ↑ a et b « Benoît Lengelé », Cliniques universitaires Saint-Luc (consulté le )
  3. ↑ Éric de Bellefroid et Laurence Dardenne, « Visage défiguré, figure dévisagée », sur La Libre Belgique, (consulté le )
  4. ↑ « World's first partial face transplant », Brussels Saint-Luc University Hospital (consulté le )
  5. ↑ Christian Laporte, « Belges méritants à l’honneur », sur La Libre Belgique, (consulté le )
  6. ↑ « Le Roi a regagné le Château du Belvédère », sur 7sur7, (consulté le )
  7. ↑ Francis Van de Woestyne, « Benoît Lengelé, chef du service de chirurgie plastique et réparatrice des cliniques Saint-Luc : "Ce n'est pas le progrès de la science qui est important, c'est le progrès humain" », sur La Libre Belgique, (consulté le )
  8. ↑ « Picardie: Benoît Lengelé, un «combattant de la chair» honoré par l’université », sur Le Courrier picard, (consulté le )
  9. ↑ « Benoît Lengelé, chevalier de la Légion d’honneur », ambafrance.org, (consulté le ) (in French)

Liens externes

  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • VIAF
    • ISNI
    • BnF (données)
    • IdRef
    • Pologne
  • icône décorative Portail de la médecine
  • icône décorative Portail de la Belgique