Brandevoort

Brandevoort
Les abords du canal De Plaetse en 2021
Géographie
Pays
 Pays-Bas
Province
Brabant-Septentrional
Commune
Helmond
Partie de
Helmond
Altitude
20
Coordonnées
51° 27′ 35″ N, 5° 36′ 40″ EVoir et modifier les données sur Wikidata
Histoire
Fondation
, Voir et modifier les données sur Wikidata
Architecte
Rob KrierVoir et modifier les données sur Wikidata
Identifiants
Code postal
1013
Site web
www.helmond.nl/1/stad/alle-onderwerpen/brandevoort
Géolocalisation sur la carte : Brabant-Septentrional
(Voir situation sur carte : Brabant-Septentrional)

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Brandevoort est un quartier de la ville de Helmond, au sud des Pays-Bas, situé le long de la ligne de chemin de fer reliant Helmond à Eindhoven. Il fait partie d'un plan d'urbanisme coordonné à l'échelle nationale pour accueillir l'accroissement de la population néerlandaise et est développé à partir des années 2000. Il se caractérise par la mise en œuvre du courant du nouvel urbanisme ; la ville ainsi créée suit un plan qui vise à reproduire la forme d'une ville fortifiée du XVIIe siècle.

Site

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Historique

Le contexte du développement de Brandevoort est le programme Vinex qui vise à construire en périphérie des villes des Pays-Bas des quartiers d'habitation permettant l'accueil de la population néerlandaise en croissance ; entre 1995 et 2015, 81 quartiers sont ainsi aménagés. Le but de ce programme est d'empêcher une urbanisation non contrôlée et un mitage des espaces naturels et agricoles[1].

Le quartier est envisagé dès 1990, et le schéma directeur en est publié en 1997. Le quartier est développé à partir de l'an 2000 sous l'égide de l'urbaniste Wim Wissing, du paysagiste Paul van Beek et des architectes Rob Krier et Christoph Kohl[1],[2],[3].

Urbanisme

Le quartier de Brandevoort est conçu suivant les principes du nouvel urbanisme ; le principe fonctionnel est de favoriser au maximum la cohésion sociale des habitants et d'améliorer ainsi la qualité de vie. Les choix faits se fondent sur les principes de la Charte d'Aalborg et en rupture avec l'urbanisme fonctionnel de la Charte d'Athènes : une mixité fonctionnelle est systématiquement recherchée, la règle étant que tous les habitants disposent de tous les services à moins de dix minutes à pieds[2].

Le trait le plus spécifique de l'urbanisme du quartier est d'avoir reproduit la forme urbaine d'une ville fortifiée (« De Veste »), notamment grâce à la création d'un canal ceinturant le quartier à l'est et une monumentalité des bâtiments qui jouxtent ce dernier[2],[4],[1]. Les quartiers résidentiels qui entourent la Veste, beaucoup moins denses et où la nature est plus présente, sont nommés « Buitens »[4].

Le quartier héberge environ dix mille habitants, dont trois mille pour la partie centrale ; une recherche systématique de mixité sociale est faite en mêlant les logements en location et en accession, ainsi que les gammes de prix. Une attention particulière est portée à la conception des espaces publics, notamment en vue de favoriser la sécurité des piétons et des cyclistes ; en particulier, le stationnement des véhicules est découragé sur les espaces publics et relégué aux emplacements privés. D'autre part, les rues sont volontairement étroites pour conférer au quartier un caractère très urbain[2],[1].

Architecture

Le modèle architectural et urbain duquel s'inspire la conception de Brandebvoort est la ville brabançonne du XVIIe siècle et le classicisme brabançon, notamment des villes de Heusden, 's Hertogenbosch et Breda. Pour ce faire, une attention particulière est donnée à l'ornementation des immeubles, notamment dans la partie centrale dite « Veste ». Cette dernière zone utilise des architectures qui ne sont pas spécifiquement établies, mais qui utilisent un style romancé rappelant divers aspects anciens. Chaque façade possède des traits spécifiques afin de différencier les immeubles[2],[5],[6].

La construction utilise largement des matériaux traditionnels de la région, notamment le bois, la pierre et la brique[7].

Si de nombreux habitants apprécient le cadre de la ville, certains contempteurs se montrent assez critiques de cette architecture qu'ils qualifient de « Disneyland brabançon »[8].

  • Vues de la ville de Brandevoort
  • Photographie d'un immeuble moderne de brique imitant la forme d'une poterne.
    Immeuble ouvrant sur l'espace central De Plaetse du quartier.
  • Photographie de façades d'immeubles en briques présentant une continuité urbaine.
    Les façades donnant sur De Plaetse.
  • Photographie d'un bâtiment moderne imitant un beffroi.
    Le centre multifonctionnel du quartier.
  • Photographie d'une halle marchande moderne dans un cente-ville.
    La halle du marché.

Notes et références

  1. ↑ a b c et d (nl) Maarten Reiling, « Brandevoort — Helmond », Urbanplan (consulté le ).
  2. ↑ a b c d et e (nl) Gijs Kersten, « Brandevoort — Helmond », Pauwert Architectuur (consulté le ).
  3. ↑ (en) John Hill, « Rob Krier, 1938–2023 », World Architects,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  4. ↑ a et b De architectuur van Brandevoort 2018, Inleiding, p. 2.
  5. ↑ De architectuur van Brandevoort 2018, Architectuur van Brandevoort, p. 4.
  6. ↑ (nl) « Brandevoort (Helmond) — Een herwaardering van klassieke uitgangspunten », Wissing (consulté le ).
  7. ↑ (nl) « Brandevoort “De Veste” en “De Buitens”, Helmond », LSWA (consulté le ).
  8. ↑ (en) Romy van der Sande, « De architectuur van Brandevoort », Brandevoort magazine,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Voir aussi

Sur les autres projets Wikimedia :

  • Brandevoort, sur Wikimedia Commons

Liens externes

  • (nl) Site officielVoir et modifier les données sur Wikidata

Bibliographie

  • [De architectuur van Brandevoort 2018] (nl) « De architectuur van Brandevoort », Gemeente Helmond,‎ , p. 2 (lire en ligne, consulté le )
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