Eudes de Deuil

Cet article est une ébauche concernant les croisades et un écrivain français.

Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants.

Eudes de Deuil
Fonction
Abbé
Biographie
Naissance
Vers Voir et modifier les données sur Wikidata
Deuil-la-BarreVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Historien, écrivainVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Ordre religieux
Conflit

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Eudes de Deuil (également appelé Odon de Deuil), né vers 1110 à Deuil et mort le , est un moine bénédictin français, abbé de Saint-Denis en 1151, auteur d'une chronique en latin consacrée à la seconde croisade.

Biographie

D’origine modeste, il devient le confident de l'abbé Suger, personnage important du royaume, abbé de Saint-Denis, conseiller des rois Louis VI le Gros et Louis VII, et régent pendant l'absence de ce dernier lors la deuxième croisade. C’est Suger qui impose Eudes en tant que secrétaire et chapelain du roi de France.

Ce poste prestigieux l'amène à entrer dans la suite du roi, et à participer à la seconde croisade en 1147. C'est ainsi qu'il rédige une chronique, intitulée L'expédition de Louis VII en Orient (en latin : De profectione Ludovici VII in orientem), chronique permettant d'appréhender les difficultés rencontrées lors de cette croisade (relations avec Grecs, courants divergents à la tête de l'État, etc.). Cette chronique s’arrête lors de l’arrivée de la croisade à Antioche.

Une fois rentré de la croisade, il est abbé de Saint-Corneille de Compiègne (), puis de Saint-Denis à la mort de son ancien maître Suger le .

À peine élu, il fait face à une cabale, certains moines l’ayant dénoncé en cour de Rome comme coupable de malversations – les finances de l’abbaye étant alors obérées par les préparatifs de la croisade - et même du crime d’homicide, mais, soutenu notamment par trois lettres de saint Bernard, il se justifie facilement auprès du pape Anastase et rentre blanchi et fêté à Saint-Denis où il rétablit bientôt la concorde entre ses religieux et pardonne à ses ennemis.

Il exerce sa charge jusqu'à sa mort en 1162.

Voir aussi

Bibliographie

  • François Chandon De Briailles, « Eudes de Deuil.—La Croisade de Louis VII roi de France », dans Syria. Archéologie, Art et histoire, vol. 28, n° 3, 1951, p. 326-332.
  • Gilette Tyl-Labory, « Eudes de Deuil », dans : Robert Bossuat, Louis Pichard et Guy Raynaud de Lage (dir.), Dictionnaire des lettres françaises, t. 1 : Moyen Âge, éd. entièrement revue et mise à jour sous la dir. de Geneviève Hasenohr et Michel Zink, Paris, Fayard, 1992, p. 427-428.

Articles connexes

Liens externes

  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • VIAF
    • ISNI
    • BnF (données)
    • IdRef
    • LCCN
    • GND
    • Espagne
    • Pays-Bas
    • Pologne
    • Israël
    • NUKAT
    • Suède
    • Vatican
    • Tchéquie
    • WorldCat
v · m
Prédicateurs
Croix pattée
Monarques
Grands Vassaux
Ecclésiastiques
Ordres religieux
Principaux chevaliers
Chroniqueurs
Divers
Principales batailles
  • icône décorative Portail du catholicisme
  • icône décorative Portail du monachisme
  • icône décorative Portail du Moyen Âge central
  • icône décorative Portail des croisades
  • icône décorative Portail de l’historiographie