François Grégoire de Rumare

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François Grégoire de Rumare
Biographie
Naissance
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Le HavreVoir et modifier les données sur Wikidata
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MontivilliersVoir et modifier les données sur Wikidata
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François Grégoire de Rumare, né le au Havre et mort le au manoir d'Escures à Montivilliers, est un magistrat et homme politique français.

Biographie

François Grégoire de Rumare est né le au Havre[1],[2]. Il est le fils d'Eustache François Grégoire de Rumare (1716-1765), procureur du roi au bailliage du Havre et de son épouse Marie Catherine Foäche (1722-1817)[3]. La filiation suivie de la famille remonte à François Grégoire, procureur du roi au bailliage du Havre en 1712, arrière-grand-père du sujet de cet article[4],[2].

François Grégoire de Rumare devient lieutenant général civil et criminel au bailliage du Havre le . Il entre au Parlement de Paris comme conseiller le . Il est maître des requêtes du à la Révolution française[1],[3].

Sous le Directoire, François Grégoire de Rumare est élu député de la Seine-inférieure au Conseil des Cinq-Cents le 22 germinal an V ()[5],[1],[3],[6]. Comme il est encore inscrit sur la liste des émigrés, le représentant Muraire fait voter sa radiation de cette liste[1]. Il est député au Conseil des Cinq-Cents jusqu'au 19 fructidor an V (). En effet, il fait partie de la centaine de députés dont l'élection est annulée[7] au lendemain du coup d'État du 18 fructidor an V contre les députés royalistes[8]. Il ne fait pas partie la quarantaine de députés déportés[7] et retourne alors au Havre[1].

Il a un logement à Paris, mais possède aussi le manoir d'Escures, dans la commune actuelle de Montivilliers. Le manoir d'Escures est la maison aristocratique de campagne de la famille, qui le possède depuis le début du XVIIIe siècle[9]. François Grégoire de Rumare y héberge pendant quelques années à partir de 1797 l'architecte Pierre-Adrien Pâris, qui s'installe dans le pigeonnier qu'il fait aménager en logement en 1801[10].

Il épouse le 5 vendémiaire an X () à Rouen sa cousine issue de germains Catherine Le Boucher, née à Rouen le et morte au manoir d'Escures à Montivilliers le . Elle est la fille de Nicolas Le Boucher (vers 1733-1786), négociant à Rouen, et de Catherine Joséphine Bordier (1748-1834). Le mariage de François Grégoire de Rumare et de Catherine Le Boucher est sans postérité[3].

François Grégoire de Rumare meurt le au manoir d'Escures à Montivilliers[2].

Œuvre

  • Rapport ... sur le renouvellement des bureaux centraux : Séance du 8 messidor an V, Paris, an v[3].

Notes et références

  1. a b c d et e Félix 1990, p. 183.
  2. a b et c Nicolas 1998, p. 194.
  3. a b c d et e Nicolas 1998, p. 195.
  4. Félix 1990, p. 184.
  5. Kuscinski 1905, p. 174.
  6. « François Grégoire de Rumare - Base de données des députés français depuis 1789 - Assemblée nationale », sur www2.assemblee-nationale.fr (consulté le ).
  7. a et b Kuscinski 1905, p. 201-203.
  8. François Furet et Denis Richet, La Révolution française, Paris, Hachette, coll. « Pluriel », , 3e éd., 544 p. (ISBN 978-2-01-012113-5), p. 352-356.
  9. Aline Lemonnier-Mercier, « Le château des cures ou d’Escures à Montivilliers. L’art et la littérature du XVe au XXe siècle », Publications du Groupe Histoire Architectures Mentalités urbaines,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  10. Pierre Pinon, Pierre-Adrien Pâris (1745-1819), architecte, et les monuments antiques de Rome et de la Campanie, Rome, École Française de Rome, coll. « Publications de l'École Française de Rome » (no 378), , 446 p. (lire en ligne), p. 16.

Voir aussi

Bibliographie

  • Auguste Kuscinski, Les députés au corps législatif : Conseil des Cinq-Cents, Conseil des Anciens de l'an IV à l'an VII, listes, tableaux et lois, Paris, Société de l'histoire de la Révolution française, , 419 p. (lire en ligne).
  • Joël Félix, Les magistrats du Parlement de Paris 1771-1790 : Dictionnaire biographique et généalogique, Paris, Sedopols, , 240 p. (ISBN 2-904177-14-0).
  • Sylvie Nicolas, Les derniers maîtres des requêtes de l'Ancien Régime (1771-1789) : Dictionnaire prosopographique, Paris, École des Chartes, coll. « Mémoires et documents de l'École des Chartes » (no 51), , 399 p. (ISBN 2-900791-21-9).

Articles connexes

Liens externes

  • Ressource relative à la vie publiqueVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Base Sycomore
  • « Loi qui raye de la liste des émigrés le représentant du peuple françois Grégoire de Rumare », sur Intertextual Hub, 22 prairial an v.
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