Guy de Wendel
Pour les autres membres de la famille, voir Famille de Wendel.
Naissance | 9e arrondissement de Paris |
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Décès | (à 76 ans) 7e arrondissement de Paris |
Nationalité | Française |
Formation | Lycée Janson-de-Sailly HEC Paris |
Activités | |
Famille | Famille de Wendel |
Père | Robert de Wendel |
Fratrie | Charles de Wendel (d) Sabine de Wendel (d) |
Enfant | Hélène de Wendel (d) |
Propriétaire de | Château de Tournebride (d) |
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Religion | |
Partis politiques | |
Membre de | HEC Alumni (en) |
Grade militaire | |
Conflits | |
Distinctions | Liste détaillée Commandeur de la Légion d'honneur Commandeur de l'ordre de la Couronne d'Italie Commandeur de l'ordre du Phénix Commandeur de l'ordre de la Couronne de chêne Croix de guerre Croix de guerre 1914-1918 Croix militaire Ordre du Nil |
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Guy René Pierre Alvaro de Wendel est un militaire, industriel et homme politique français né le à Paris et mort le à Paris.
Il a été un maître de forges[1] de la famille de Wendel.
Biographie
Famille
Guy de Wendel est le fils de Robert de Wendel (1847-1903). Il est le frère de Charles de Wendel d'Hayange, né le au château de l'Orfrasière en Touraine, député au Reichstag pour représenter la Lorraine (actuel département de la Moselle), décédé en 1931 sans alliance, de Carmen de Wendel d'Hayange, née le à Paris, épouse du duc de Maillé, et de Sabine de Wendel d'Hayange née le , épouse du vicomte Louis de La Panouse, général de brigade. Il est le cousin de François de Wendel[2].
Le , à Athènes, il épouse Catherine Argyropoulos (née le à Athènes, fille du colonel Alexander Argyropoulos, membre de la haute noblesse grecque, et d'Elena Soutzo). Leur fille Hélène épousera Anne-Jules de Noailles, fils d'Anna de Noailles.
Le couple s'installa dans le château du Tournebride qu'il avait fait construire en 1906 à Hayange[3]. Il vivait au 15b rue de Francqueville lorsqu'il était à Paris.
Veuve en 1955, Catherine entre au Carmel de Paray-le-Monial le sous le nom de sœur Catherine de Jésus. Elle meurt le à Suresnes.
Grande Guerre
Après des études au lycée Janson-de-Sailly et à l'école des hautes études commerciales de Paris, il est mobilisé comme sergent lors de la Première Guerre mondiale dans une formation automobile et passe à sa demande dans un régiment de cavalerie.
Promu sous-lieutenant en 1915, il est envoyé à l'état-major de la 8e armée et est nommé lieutenant en . Au mois de mars suivant, il passe dans l'infanterie à sa demande, avec le commandement d'une compagnie au 5e régiment d'infanterie. Il est récompensé de la Légion d'honneur le à la suite d'une contre-attaque à la bataille du Chemin des Dames et de la croix de guerre avec palme le de la même année.
Promu capitaine en , il est nommé commandant d'un bataillon, combat dans l'armée Mangin le , au Chemin des Dames en septembre et à la campagne des Flandres en octobre et novembre.
Son attitude lors de la guerre est distingué de six citations.
Carrière
Il est à partir de 1919 gérant de la société "les petits-fils de François de Wendel et Cie" et devient administrateur de la Société anonyme des charbonnages de Beeringen et des mines d'Orange-Nassau.
Il est député de la Moselle du au , étant réélu le sur la liste de l'Union républicaine lorraine. À la Chambre basse, il est membre de diverses commissions, dont celle de l'assurance et de la prévoyance sociales, celle de l'armée, celle des mines et celle la force motrice et d'Alsace-Lorraine et s'inscrit à l'Union républicaine démocratique.
Le , il crée le Challenge De Wendel. Il s'agissait d'une ancienne compétition de football réunissant tous les clubs de Lorraine. Par la suite, le Challenge se nommera différemment et laissant place à l'ancienne Coupe de Lorraine de football avant de disparaître en 2016 pour mettre la nouvelle compétition des 3 anciennes ligues footballistique (Alsace, Lorraine et Champagne-Ardennes): la Coupe Grand Est de football.
Membre du conseil général de la Moselle depuis 1922 dans le canton de Hayange et il le préside de 1924 à 1936.
Le , il est élu sénateur au premier tour, et obtient sa réélection le , toujours au premier tour. Il siège au Sénat jusqu'au .
En 1939, début de la Seconde Guerre mondiale, il est le seul sénateur à reprendre volontairement du service dans l'armée du général Giraud, au grade de lieutenant-colonel.
Contrairement au chef de famille, son cousin François de Wendel, il vota, le , les pleins pouvoirs au maréchal Pétain.
Distinctions
- Commandeur de la Légion d'honneur
- Officier de la Légion d'honneur
- Chevalier de la Légion d'honneur (1917)
- Croix de guerre –, palme de bronze (5 août 1917)
- Croix de guerre –
- Croix militaire
- Croix de guerre (Belgique)
- Commandeur de l'ordre de la Couronne d'Italie
- Commandeur de l'ordre du Phénix
- Commandeur de l'ordre de la Couronne de chêne
- Grand officier de l'ordre du Nil
Postérité
- Stade Guy de Wendel, Serémange-Erzange
Sources
- « Guy de Wendel », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition]
Notes et références
Liens externes
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