Heikki Ritavuori
Ministre de l'Intérieur Gouvernement Vennola II | |
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Albert von Hellens Heimo Helminen (d) | |
Ministre de l'Intérieur Gouvernement Vennola I | |
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Carl Voss-Schrader (en) Albert von Hellens | |
Député Circonscription de Finlande-Propre | |
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Député Circonscription de Finlande-Propre | |
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Naissance | Turku |
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Décès | |
Sépulture | |
Nationalité | |
Formation | Turun Lyseo (d) (jusqu'en ) Université d'Helsinki (jusqu'en ) |
Activité | |
Famille | |
Père | Judge Ferdinand Jalmari Gideon Rydman (d) |
Mère | Anna Jaakoppiina of Vegeeli (d) |
Fratrie | Eero Rydman (en) |
Enfants | Kaarlo Jalmari Ritavuori (d) Anna-Kerttu Tarjanne (d) |
Parentèle | Pekka Tarjanne (petit-fils) |
Parti politique | Parti libéral finlandais |
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Heikki Ritavuori, né Rydman le à Turku et mort assassiné le à Helsinki, est un avocat et homme politique finlandais, membre du Parti progressiste national[1],[2].
Biographie
Après avoir finnisé son nom de famille en 1906, il se fait élire une première fois au parlement de Finlande en 1914 et à nouveau en 1919. Il joue alors un rôle important dans l'élaboration de la loi qui fait de la Finlande une république. Il est ministre de l'Intérieur de 1919 à 1920 dans le premier gouvernement de Juho Vennola, puis à partir de 1921 dans le deuxième gouvernement Vennola[1].
Ses prises de position libérales, notamment celles en faveur du pardon pour les prisonniers de guerre, lui valent la haine des milieux d'extrême droite[3].
Assassinat
Pendant la crise en Carélie orientale, à l'hiver 1921-1922, il est l'objet d'une campagne de diffamation basée sur de fausses nouvelles propagées par l'extrême droite. Le , il est abattu chez lui, dans le quartier d'Etu-Töölö, par un aristocrate suédophone, Ernst Tandefelt. Reconnu comme ne jouissant pas de toutes ses facultés intellectuelles, celui-ci est condamné à une peine de 12 ans de travaux forcés[3].
Famille
Le jeune frère de Heikki Ritavuori, Eero Rydman, fut lui aussi membre du Parti progressiste et maire d'Helsinki de 1944 à 1956. Le petit-fils de Ritavuori, Pekka Tarjanne, fut président du Parti libéral populaire, député, ministre et secrétaire général de l'Union internationale des télécommunications[3].
Références
Articles connexes
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