José Pérez Ocaña

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José Pérez Ocaña
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Biographie
Naissance
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Cantillana (province de Séville)Voir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 36 ans)
CantillanaVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonyme
OcañaVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
espagnoleVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Peintre, militant pour les droits LGBTVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Mouvement
AnarchismeVoir et modifier les données sur Wikidata
Plaque commémorative

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José Pérez Ocaña (Cantillana, - ) est un peintre naïf, anarchiste et militant pour les droits LGBT espagnol, Andalou installé à Barcelone[1].

Biographie

José Pérez Ocaña naît à Cantillana dans la province de Séville. Homosexuel avoué, il quitte sa petite ville natale pour Barcelone, centre de l'avant-garde espagnole à l'époque. Sans ressources, il vit modestement dans une mansarde et travaille comme peintre en bâtiment pour subsister.

Il fait la connaissance des artistes Nazario et Copi. Personnage emblématique de la Rambla à l'époque de la transition démocratique espagnole, il se travestissait et se montrait sans complexe en pleine lumière. Il portait des robes traditionnelles andalouses et des accessoires religieux typiques[1].

En 1978, il est arrêté sur la Rambla pour outrage à agent public et est incarcéré à la prison Model de Barcelone[2].

En 1980, il peint une fresque dans l'entrée de l'école La Esperanza à Cantillana[3].

Il meurt d'une hépatite aggravée par les suites de ses brûlures après que, rentré à Cantillana pour le carnaval, le costume en forme de soleil qu'il se confectionnait eut pris feu[4].

Hommages

En 1978, le réalisateur Ventura Pons lui consacre un documentaire, Ocaña, retrato intermitente, (en catalan Ocaña, retrat intermitent) dans lequel le peintre parle de lui-même[5].

Le dessinateur Nazario lui dédie sa bande dessinée Alí Babá y los 40 maricones (1993).

Le chanteur Carlos Cano lui rend hommage avec sa chanson Romance a Ocaña[6], qui a été reprise par María Dolores Pradera.

En 2000, le musée d'art contemporain de Madrid (es) organise une exposition de ses tableaux[7].

Juan José Moreno et Manuel Huete réalisent un documentaire sur lui, Ocaña, la memoria del sol (2009), qui montre des photographies et des œuvres inédites[8].

En 2015, une plaque en son honneur est apposée sur le mur de la maison où il a vécu, sur la Plaça Reial, à Barcelone[9].

Références

  1. a et b Ángel S. Harguindey, « Ocaña: "Creo que la provocación gusta a todo el mundo" », El País, 7 juin 1978.
  2. « Ocaña, l’icône controversée de la Barcelone des années 70 », sur www.equinoxmagazine.fr
  3. « Comienza la reparación del mural de José Pérez Ocaña en Cantillana », Tercera información, 8 mars 2017.
  4. José Aguilar, « El actor y pintor Ocaña murió en Sevilla víctima de una hepatitis », El País, 19 septembre 1983.
  5. « Ocaña, retrat intermitent » (présentation de l'œuvre), sur l'Internet Movie Database
  6. Germán Labrador Méndez, Culpables por la literatura: Imaginación política y contracultura en la transición española (1968-1986), Ediciones Akal, 2017, p. 313.
  7. (es) Margot Molina, « Una muestra rescata la pintura de Ocaña tras 16 años de olvido », El País,‎ (lire en ligne)
  8. (es) José María Rondón, « Ocaña, en carne documental », El Mundo,‎ (lire en ligne)
  9. (es) Xavier Theros, « Los angelitos de Ocaña », El País,‎ (lire en ligne)

Liens externes

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    • Musée national centre d'art Reina Sofía
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