Justin Lékoundzou Itihi Ossetoumba

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Justin Lékoundzou Itihi Ossetoumba
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Fonctions
Député
Député
12e législature de l'Assemblée nationale de la république du Congo (d)
Député
11e législature de l'Assemblée nationale de la république du Congo (d)
Biographie
Naissance
BoundjiVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata
BrazzavilleVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Autres informations
Parti politique

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Justin Lékoundzou Itihi Ossetoumba est un homme politique congolais, président du groupe PCT (Parti congolais du travail) à l'Assemblée nationale de la république du Congo.

Biographie

Né à Boundji (Nord) - Directeur général du Bureau de la commission du contrôle (BCCO, 1968-69) - Membre du bureau politique du Parti congolais du travail (PCT, 1969-71 et depuis 1979) - Ministre de l'Industrie, des Mines et du Tourisme (1971-73) - Directeur de la Coraf (Congolaise de raffinage) - Ministre des Finances et du Budget (1984-89) - Élu député PCT dans la région de la Cuvette (1992 et 2002) - Ministre de la Reconstruction (1997-99) - Ministre délégué à la présidence chargé de la Défense nationale (1999-2002) - Président du groupe parlementaire du PCT à l'Assemblée nationale (depuis ).

L'ami déçu du président

Bien qu'ami de longue date du président Denis Sassou Nguesso, Itihi Ossetoumba Lékoundzou a été évincé en du gouvernement. Pressenti comme premier vice-président de l'Assemblée nationale, Lékoundzou a refusé d'être le second de Jean-Pierre Thystère Tchicaya, actuel président de cette institution. Il a dû finalement se contenter du poste de président du groupe parlementaire du Parti congolais du travail (PCT, au pouvoir) à l'Assemblée.

Le profil - Un étudiant politique

Le verbe rieur, faisant toujours de grands gestes en parlant, cet homme au collier de barbe poivre et sel est un Mbochi de Boundji, ville située dans la région de la Cuvette (Nord). Après des études primaires dans sa ville natale et secondaires au Lycée technique du 1er mai de Brazzaville, Itihi Ossetoumba Lekoundzou a poursuivi ses études supérieures en France, à l'École Supérieure de Commerce de Strasbourg(ex IECS - aujourd'hui EM Strasbourg ) où il obtint le diplôme d'ingénieur commercial (promotion 1967). Militant politique très actif, il a été durant cette période estudiantine le président de l'Association des étudiants congolais (AEC), affiliée à la Fédération des étudiants d'Afrique noire francophone (FEANF, de tendance communiste).

L'itinéraire - Le militant, le ministre et le député

Envoyé au Congo en 1968 par ses camarades de l'AEC pour se rendre compte de la situation du pays, Itihi Ossetoumba Lékoundzou, qui n'avait pas achevé ses études, y reste et apporte son soutien au président Marien Ngouabi. Celui-ci le nomme directeur général du Bureau de la commission du contrôle (BCCO), un organe public chargé de contrôler les entreprises d'État. Coopté au bureau politique du Parti congolais du travail (PCT, alors parti unique) dès sa création en 1969 par Ngouabi, Lékoundzou est désigné deux ans après ministre de l'Industrie, des Mines et du Tourisme. Il quitte le gouvernement en 1973 et rejoint comme directeur général la Congolaise de raffinage (Coraf) à Pointe-Noire.

Toujours membre du comité central et du bureau politique du PCT, Lékoundzou revient au gouvernement en 1984 sous le régime de Sassou Nguesso, arrivé au pouvoir en . Il occupe le portefeuille des Finances et du Budget jusqu'en 1989, deux ans avant la Conférence nationale souveraine qui a scellé la fin du régime du président Sassou. Candidat PCT aux élections législatives de 1992 à Boundji, Lékoundzou sort vainqueur face au représentant du Rassemblement pour la démocratie et le développement (RDD, parti de l'ex-président Jacques Joachim Yhombi Opango, bien implanté dans cette contrée). Devenu président du groupe parlementaire du PCT à l'Assemblée nationale, il tient alors la dragée haute au gouvernement du président Pascal Lissouba, ce qui lui crée de sérieux ennuis avec le pouvoir. Lorsque la guerre civile éclate en entre les forces de Lissouba et celles du président Sassou, Lékoundzou prend naturellement position pour ce dernier. Celui-ci le nomme dès la fin de la guerre en ministre de la Reconstruction, puis en , il est promu à la Défense nationale. Contesté par bon nombre d'officiers des FAC, Lékoundzou quitte le gouvernement en pour repartir à l'Assemblée nationale, comme président du groupe parlementaire du PCT au sein de cette instance.

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