Littérature de la Guinée
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La littérature guinéenne — déjà reconnue à travers L'Enfant noir de Camara Laye, lauréat du prix Charles-Veillon en 1954, Soundiata ou l'épopée mandingue de Djibril Tamsir Niane qui popularisa le mythe de Soundiata Keïta en 1960 ou le prix Renaudot attribué à Tierno Monénembo pour Le Roi de Kahel en 2008 — trouve sa consécration lorsque Conakry est désignée « capitale mondiale du livre 2017 » par l'Unesco[1]. Toujours en 2017, Tierno Monénembo reçoit le Grand prix de la francophonie décerné par l'Académie française[2].
Parmi les autres grands noms de la littérature guinéenne moderne figurent notamment Fodéba Keïta (1921-1969), Sikhé Camara (1921-), Alioum Fantouré (1938-), Williams Sassine (1944-1997), Kesso Barry (1948-), Mariama Kesso Diallo (?) et Koumanthio Diallo (1956-[3]).
Histoire de la littérature guinéenne
La littérature d'expression française n'est apparue qu'à la fin de la Seconde Guerre mondiale en Guinée. Jusqu'au XVIIe siècle, la tradition orale prévaut, à quelques rares exceptions près. C'est au cours du XVIIIe siècle qu'apparaissent les premières transcriptions d'écrits peuls en caractères arabes[3].
Distinctions internationales
- Prix Charles-Veillon 1954 : Camara Laye, pour L'Enfant noir
- Grand prix littéraire d'Afrique noire 1973 : Alioum Fantouré, pour Le Cercle des tropiques
- Grand prix littéraire d'Afrique noire 1977 : Sory Camara pour Gens de la parole : essai sur la condition et le rôle des griots dans la société malinké
- Grand prix littéraire d'Afrique noire 1986 : Tierno Monénembo pour Les Écailles du ciel, ex aequo avec Désiré Bolya Baenga (RDC)
- Prix Renaudot 2008 : Tierno Monénembo, pour Le Roi de Kahel
- Prix Ahmadou-Kourouma 2013 : Tierno Monénembo pour Le Terroriste noir
- Prix RFI Théâtre 2016 : Hakim Bah pour Convulsions
- Grand prix de la francophonie 2017 : Tierno Monénembo pour l'ensemble de son œuvre.
- Prix Pawa de Poésie 2022 de l’association panafricaine des écrivains : Sekou Cherif haidara
Notes et références
- ↑ « Conakry, capitale mondiale du livre en 2017 », Le Point, (lire en ligne).
- ↑ « Tierno Monenembo : « J'ai traversé tellement de mémoires... » », Le Point, (lire en ligne).
- ↑ a et b (en) « Literature », dans Mohamed Saliou Camara, Thomas O'Toole, Janice E. Baker, Historical Dictionary of Guinea, Scarecrow Press, , 5e éd. (ISBN 9780810879690), p. 204.
Annexes
Bibliographie
- Tierno Monénembo, « La Guinée aussi (survol des origines de la littérature guinéenne) », Notre librairie, no spécial 88-89 « Littérature guinéenne », , p. 6-9.
- Boubacar Diallo, Réalités et roman guinéen de 1953 à 2003, L'Harmattan, — vol. 1, Cadre physique et Histoire, 127 p. (ISBN 9782296235779) - vol. 2, La peinture de l'univers rural, 159 p. (ISBN 9782296098404) ; vol. 3, La peinture de l'univers urbain, 137 p. (ISBN 978-2-296-09842-8) - vol. 4, L'idéologie des romanciers guinéens, 88 p. (ISBN 978-2-296-09843-5).
- Alain Rouch et Gérard Clavreuil, « Guinée », dans Littératures nationales d'écriture française. Histoire et anthologie, Paris, Bordas, , p. 201-217.
- Martine Fandio Ndawouo, « L’hétérogénéité « montrée » comme stratégie discursive de construction de l’opinion politique dans L’Albinos de Christian Tiako et La Mer des roseaux d’Emmanuel Matateyou », dans Margareta Kastberg Sjöblom, Alpha Barry et Andrée Chauvin-Vileno (dir.), Nouvelles voix/voies des discours politiques en Afrique francophone, vol. 1, Besançon, Presses universitaires de Franche-Comté, (ISBN 978-2-84867-989-1, DOI 10.4000/books.pufc.53096, lire en ligne), p. 155-168.
Articles connexes
- Langues en Guinée
- Culture de la Guinée
- Écrivains guinéens
- Conteurs guinéens
- Liste d'écrivains guinéens
- Œuvres littéraires se déroulant en Guinée
- Littérature africaine
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