Massimiliano Putti

Massimiliano Putti
Naissance
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BologneVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
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Sépulture
Grave of Putti (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activité
SculpteurVoir et modifier les données sur Wikidata
Maîtres
Giovanni Putti (d), Giacomo De Maria, Cincinnato Baruzzi (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Père
Giovanni Putti (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Vue de la sépulture.

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Massimiliano Putti, né en à Bologne, et mort en , est un sculpteur italien. Selon l'historien Luciano Scarabelli (it), son style, entre néo-classicisme et purisme, « tend vers la modernité mais imite la réalité, il n'est ni exagéré ni romantique »[1]. Il est consideré parmi les artistes les plus représentatifs du cimetière monumental de Bologne[2].

Biographie

Massimiliano Putti nait en 1809 à Bologna, en Italie. Il est le fils du sculpteur bolonais Giovanni (it), qui lui apprend les fondements de la sculpture. Il entre à l'Académie des beaux-arts de Bologne encore très jeune, où il est formé par le sculpteur Giacomo De Maria, qui lui transmet le goût neo-classique alors en vogue à Bologne, et ensuite par Cincinnato Baruzzi (it), ancien collaborateur de Canova[3]. Il perfectionne sa formation à Rome[4].

Au cours de sa carrière, il collabore à la réalisation de grands monuments à côté de sculpteurs reconnus, tels que Lorenzo Bartolini, Cincinnato Baruzzi ou encore Giuseppe Pacchioni (it)[5]. En 1840, il réalise les statues en terracotta pour la façade de l'église de San Giuseppe dei Cappuccini (it)[3],[4]. Cette année-là, il reçoit le Prix Curlandese (it) pour son bas-relief représentant Achille en train de pleurer le corps de Patrocle[5].

En 1847, il est nommé professeur à l'Académie de Bologne et il le reste jusqu'en 1860[4].

Putti est l'auteur de nombreux bustes, médaillons, ornements et monuments funéraires à la Chartreuse de Bologne, comme ceux de Francesco Casalini (1867) et de Giuseppe Gandolfi (1868)[5]. Dans la Loggia du Columbarium, il réalise le monument funéraire de la famille Pepoli (1868). Le Christ, dans une attitude protectrice envers les âmes des défunts, rappelle celui du célèbre sculpteur néoclassique Bertel Thorvaldsen (1770-1844) pour la cathédrale Notre-Dame de Copenhague. De part et d'autre du Christ, les deux âmes semblent suspendues dans les airs, grâce à une parfaite maîtrise technique du sculpteur[3],[5],[6]. Pour le monument Pallavicini (1868), situé dans la Salle du Columbarium, il sculpte un grand ange de la paix, d'inspiration puriste[3],[5].

Il est enterré dans la modeste tombe de famille au cimetière monumental de la chartreuse de Bologne[3].

Galerie d'images

  • Monuments funéraires à la Chartreuse de Bologne
  • Monumento ai fratelli Giuseppe e Gaetano Pepoli
    Monument aux frères Giuseppe et Gaetano Pepoli.
  • Monumento Malvezzi Angelelli
    Monument Malvezzi Angelelli.
  • Monumento a Luigia Anti
    Monument Anti.
  • Stèle Granello.
    Stèle Granello.
  • Portrait de Andrea Besteghi.
    Portrait de Andrea Besteghi.
  • Monument Casalini.
    Monument Casalini.

Bibliographie

  • (it) Alfonso Panzetta, Nuovo dizionario degli scultori italiani dell'Ottocento e del primo Novecento, t. II, Torino, Ad Arte, (ISBN 978-88-89082-00-3), p. 704. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • (it) Luciano Scarabelli, Della esposizione bolognese di belle arti : lettera di Luciano Scarabelli all'egregio Michele Ridolfi, Firenze, Tip. galileiana, , p. 13. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article

Notes et références

 Cet article intègre du contenu sous licence libre. Licence sous CC-BY-SA 4.0 déclaration de la licence. Texte tiré de 1868. Massimiliano Putti neoclassico e purista, Biblioteca Salaborsa.

  1. Luciano et Scarabelli 1846, p. 13, cité en (it) « 1868. Massimiliano Putti neoclassico e purista », sur Bologna Online. Cronologia di Bologna dal 1796 a oggi, Biblioteca Salaborsa, 9 février 2024, dernière mise à jour le 10 février 2024 (consulté le ).
  2. Le cimetière monumental est inscrit par un comité de l'UNESCO sur la liste du patrimoine mondial en tant qu'élément lié aux « portiques de Bologne », en complément du portique de la Chartreuse. Il est considéré comme une sorte de musée à ciel ouvert en raison de sculptures néoclassiques s'y trouvant.
  3. a b c d et e Federica et Sternini s.d.
  4. a b et c Alfonso et Panzetta 2003, p. 704
  5. a b c d et e (it) « 1868. Massimiliano Putti neoclassico e purista », sur Bologna Online. Cronologia di Bologna dal 1796 a oggi, Biblioteca Salaborsa, 9 février 2024, dernière mise à jour le 10 février 2024 (consulté le )
  6. (it) Melissa La Maida, « Cappella Pepoli », sur Storia e Memoria di Bologna, Comune di Bologna, s.d. (consulté le )

Liens externes

Sur les autres projets Wikimedia :

  • Massimiliano Putti, sur Wikimedia Commons

  • Ressources relatives aux beaux-artsVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Artists of the World Online
    • Bénézit
  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • VIAF
    • GND
  • (it) Federica Sternini, « Putti Massimiliano », sur Storia e Memoria di Bologna, Comune di Bologna, s.d. (consulté le ). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article


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