Mastoureh Ardalan

Mastoureh Ardalan
Biographie
Naissance
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SanandajVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
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SouleimaniyeVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
iranienneVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Poétesse, historienne, écrivaine, calligrapheVoir et modifier les données sur Wikidata
Œuvres principales
تاریخ اردلان (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

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Mah Sharaf Khanom Mastoureh Ardalan ou Mastura Ardalan (1805-1848) est une poétesse, historienne et écrivaine kurde. Elle est la seule historiographe du Moyen-Orient connue jusqu'à la fin du XIXe siècle.

Biographie

Mastoureh Ardalan est née à Sanandaj, en 1805 et est morte à Sulaymaniyah en 1848. Elle est membre de l'aristocratie de la principauté ardalienne à Sanandaj. Elle étudie le kurde, l'arabe et le persan sous la supervision de son père, Abolhasan Beig Qadiri. Son mari, Khasraw Khani Ardalan, est le dirigeant de la principauté. La mort de son mari a rendu la principauté vulnérable aux interférences extérieures. Lorsque l'État Qajar conquiert le territoire de Mastoureh Ardalan au XIXe siècle, elle et sa famille partent pour la principauté de Baban à Sulaymaniyah. Son fils, Reza Qulikhan, le successeur de Khasraw Khan, est emprisonné par les Qajars[1].

Œuvre

Mastoureh Ardalan écrit plusieurs livres de poésie, d'histoire et de littérature. Elle écrit principalement dans le dialecte hawrami ou gorani du kurde et du persan. Elle est la seule historiographe du Moyen-Orient connue jusqu'à la fin du XIXe siècle. Son livre sur l'histoire de la dynastie kurde Ardalan[2] est particulièrement remarqué. Elle est également la seule femme au XIXe siècle et dans cette région à écrire un livre sur la jurisprudence islamique.

Hommage

Pionnière et réformatrice de son époque, depuis 2015, une statue lui rend hommage à Sanandaj, en Iran[3],[4], créée par le sculpteur iranien Hadi Ziaoddinni[5].

Livres

  • Khronika Doma Ardalan: Ta'rikh-I Ardalan par Mah Sharaf Khanum Kurdistani et EI Vasileva (ISBN 5-02-016559-X).
  • Divan-i Masturah Kurdistani, recueil de poèmes, 238 pp., 1998 (ISBN 964-6528-02-3).

Références

  • (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Mastoureh Ardalan » (voir la liste des auteurs).
  1. (en) « Mastoureh Ardalan, a rarity of her time, the first woman historian », sur Tehran Times, (consulté le )
  2. « Embodiment of the Feminine Voice in the Poetry of Mastoureh Ardalan | Association for Iranian Studies (AIS) | انجمن ایران‌ پژوهی », sur associationforiranianstudies.org (consulté le )
  3. (en-US) Kirsten O'Regan, « The Artist Sculpting Kurdish Identity in an Iranian City », sur Hyperallergic, (consulté le )
  4. « City of Statues », ISNA, (consulté le )
  5. (en) Alexander Dziadosz, « Every nation needs a capital: how Erbil turned itself Kurdish », sur The Guardian, (consulté le )

Liens externes

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