Matthias Lütolf
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Matthias P. Lütolf
| Naissance |  |
|---|---|
| Nationalité | suisse |
| Activités | Chercheur, scientifique des matériaux |
| A travaillé pour | |
|---|---|
| Distinction | ETH Medal, PhD Thesis (2004) European Young Investigator Award (EURYI) (2007) |
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Matthias Lütolf, né en 1973, est un ingénieur biomédical suisse. Il est professeur ordinaire à l'Institut de bio-ingénierie et à l'Institut des sciences et ingénierie chimiques de l'École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) depuis 2018, où il dirige le Laboratoire de bio-ingénierie des cellules souches.
Depuis 2021, il est aussi le directeur scientifique de l'Institute for Translational Biology de Roche à Bâle[1].
Biographie
Matthias Lütolf naît en 1973[2].
Il reçoit un diplôme en génie des matériaux de l'École polytechnique fédérale de Zurich (ETHZ) en 1999. Il y effectue par la suite ses études doctorales sous la direction de Jeffrey Hubbell jusqu'en 2003[3]. Sa thèse de doctorat est récompensée par une médaille de l'ETHZ[N 1] en 2004.
De 2005 à 2007, l'obtention d'une bourse postdoctorale lui permet de poursuivre sa carrière dans le laboratoire d'Helen Blau en biologie des cellules souches à l'Université de Stanford[4],[5].
En 2007, il rejoint l'École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) pour fonder son propre groupe de recherche. Il y est nommé professeur associé en 2014, puis professeur ordinaire en 2018 à la Faculté des sciences de la vie. Il est directeur de l'Institut de bio-ingénierie de l'EPFL de 2014 à 2018[4],[5].
Recherche
Les recherches menées par Matthias Lütolf et son équipe se concentrent sur la bio-ingénierie des organoïdes, générés à partir de cellules souches auto-organisées. Son laboratoire cherche également à comprendre la façon dont des micro-environnements tridimensionnels complexes contrôlent le comportement des cellules souches[5].
Distinctions
Adhésions :
- Membre élu de l'Organisation européenne de biologie moléculaire (EMBO) (2018)[6]
Prix :
- Médaille ETH, thèse de doctorat (2004)
- Prix du jeune chercheur européen (EURYI) (2007)[7]
Éditeur :
- Biomaterials Science, éditeur associé[8]
- Scientific Reports, membre du comité de rédaction
Startups :
- QGel [9],[10],[11]
- SUN Bioscience [12],[13]
Notes et références
Notes
- ↑ Les médailles d'argent de l'École polytechnique fédérale de Zurich distinguent les travaux de master et les doctorats remarquables (hervorragend). Cf. (de) « ETH-Medaille », sur ethz.ch (consulté le )
Références
- ↑ Clive Cookson et Joe Miller, « How science is getting closer to a world without animal testing », Financial Times, (lire en ligne)
- ↑ Conseil des écoles polytechniques fédérales, « 13 professeurs nommés à l'ETH Zurich et à l'EPFL », sur www.admin.ch, (consulté le )
- ↑ (en-GB) « Team », www.epfl.ch (consulté le )
- ↑ a et b (en) « EPFL Institute of Bioengineering Annual Report 2012 », Issuu (consulté le )
- ↑ a b et c « Matthias Lütolf », people.epfl.ch (consulté le )
- ↑ (en-GB) EMBO, « 62 life scientists elected as EMBO Members », EMBO (consulté le )
- ↑ (en) « 2007 EURYI: 20 researchers to receive Nobel Prize-sized awards in Helsinki », EurekAlert! (consulté le )
- ↑ (en-GB) « Biomaterials Science », Royal Society of Chemistry (consulté le )
- ↑ (en) « QGel » (consulté le )
- ↑ Carron, « Une nouvelle dimension pour la culture de cellules », Actu EPFL, (lire en ligne)
- ↑ Aline Bassin, « La Suisse se profile dans le marché des mini-organes », sur letemps.ch, (consulté le )
- ↑ (en-US) « Home », SUN bioscience (consulté le )
- ↑ « Visite guidée d'un labo qui crée des mini-organes humains - Radio », Play RTS (consulté le )
Liens externes
- Ressources relatives à la recherche
: - Google Scholar
- ORCID
- Notices d'autorité :
- VIAF
- GND
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