Michel Jobert

Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voir Jobert.

Michel Jobert
Illustration.
Michel Jobert en 1973.
Fonctions
Ministre d'État
Ministre du Commerce extérieur

(1 an et 10 mois)
Président François Mitterrand
Premier ministre Pierre Mauroy
Gouvernement Mauroy I et II
Prédécesseur Michel Cointat
Successeur Édith Cresson
Ministre des Affaires étrangères

(1 an, 1 mois et 25 jours)
Président Georges Pompidou
Alain Poher (intérim)
Premier ministre Pierre Messmer
Gouvernement Messmer II et III
Prédécesseur André Bettencourt
Successeur Jean Sauvagnargues
Secrétaire général de la présidence de la République française

(3 ans, 9 mois et 16 jours)
Président Georges Pompidou
Prédécesseur Bernard Beck
Successeur Édouard Balladur
Directeur de cabinet du Premier ministre

(2 ans)
Premier ministre Georges Pompidou
Prédécesseur François-Xavier Ortoli
Successeur Bruno de Leusse
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Meknès (Protectorat français au Maroc)
Date de décès (à 80 ans)
Lieu de décès Paris (France)
Nationalité Française
Parti politique Mouvement des démocrates
Diplômé de École libre des sciences politiques
ENA
Profession Haut fonctionnaire
modifier Consultez la documentation du modèle

Michel Jobert né le à Meknès (Maroc), mort le à Paris (Île-de-France), est un homme politique français, gaulliste puis gaulliste d'opposition. Il fut ministre des Affaires étrangères entre 1973 et 1974 sous la présidence de Georges Pompidou puis ministre du Commerce extérieur entre 1981 et 1983 sous la première présidence de François Mitterrand. Il participa à l'élaboration de la Constitution instituant la Ve République.

Biographie

Jeunesse et études

Michel Jobert est le fils d'un ingénieur agronome installé près de Volubilis au Maroc[1]. Il rejoint la France en novembre 1939 pour ses études. Son père le pousse à préparer l'École normale supérieure de la rue d'Ulm, mais, par horreur du bachotage, il décide de s'inscrire à l'université de Paris où il se spécialise en philologie anglaise[2]. Il est également admis à l'École libre des sciences politiques[3] en 1939[1]. Il se réfugie à Châtellerault en juin 1940, puis traverse le pays à bicyclette, via les Landes et Pau, jusqu’à Port-Vendres d’où il s’embarque pour Oran en juillet et rejoint le Maroc[4]. Il revient à Lyon à l’automne, où il obtient son diplôme de l'ELSP en juin 1941[2],[5] puis repart aussitôt au Maroc.

Il est mobilisé, d'abord comme 2e classe, durant la Seconde Guerre mondiale en novembre 1942 à 21 ans peu après le débarquement allié en Afrique du Nord. Il est élève officier à l'École militaire de Cherchell avant de participer comme aspirant, au sein du 3e régiment de spahis marocains, à la campagne d'Italie, puis au débarquement de Provence en et à la libération de la France. Il est blessé à l'épaule droite à Magny-Jobert, en Haute-Saône, en novembre 1944[6]. Il retourne à Meknès et se trouve à Alger en mai 1945. Il se voit ensuite confier une mission d'inspection en Tunisie, puis rejoint son régiment dans le Wurtemberg et termine sa période militaire à Innsbruck.

De retour à Paris en juin 1946, Jobert intègre l'École nationale d'administration dont il réussit le concours d'entrée en octobre à sa première tentative[2]. Entre 1947 et 1949, il est résident de la Fondation Deutsch de la Meurthe et la Maison des provinces de France au sein de la Cité universitaire de Paris[7].

Parcours professionnel

Sortant dans la botte, Michel Jobert est nommé auditeur à la Cour des comptes en 1949. Il y est promu conseiller référendaire en 1953 puis conseiller-maître en 1971.

Il fait partie de divers cabinets ministériels de la IVe, collaborateur notamment de Pierre Mendès France en 1954, et de la Ve République. Entré au cabinet du Premier ministre Georges Pompidou en mai 1963, il le dirige à partir du en remplacement de François-Xavier Ortoli. Il est secrétaire général de la présidence de la République après l'élection de Georges Pompidou à la présidence de la République le . Il prend part dans ce cadre aux entretiens avec les membres du gouvernement soviétique en avec Roger Seydoux, Hervé Alphand et Georges Pompidou.

Les rapports de la CIA et de l'ambassade américaine à Paris de l'époque rapportent que le gouvernement américain pensait que Jobert faisait partie des candidats à la fonction de Premier ministre en 1972. Les télégrammes de l'ambassade rapportent que Jobert, ancien diplomate, connaît bien les États-Unis, parle l'anglais et est marié à une Américaine, ce qui ferait de lui un potentiel allié de Washington s'il devenait Premier ministre[8].

Ministre des Affaires étrangères, contre son gré, entre 1973 et 1974, il dénonce la collusion de l'URSS et des États-Unis, illustrée notamment par leur accord sur le nucléaire du 22 juin 1973, par-delà leurs escarmouches et s'oppose à l'ingérence de Henry Kissinger dans les affaires européennes en refusant la révision de la charte du traité de l'Atlantique nord proposée le 23 avril 1973 et en prônant le développement d'un dialogue euro-arabe.

Il soutient Jacques Chaban-Delmas à la présidentielle de 1974. Après l'élection de Valéry Giscard d'Estaing, il fonde son propre mouvement politique, le Mouvement des démocrates, et souhaite se placer en dehors du clivage droite/gauche. En 1981, il songe à se porter lui-même candidat à l'élection présidentielle avant d'y renoncer, faute d'avoir pu réunir le nombre de parrainages nécessaires[9]. Il soutient dès le premier tour François Mitterrand, et le devient ministre du Commerce extérieur (avec le titre de ministre d'État) à la suite de l'élection de ce dernier. Il démissionne de ce poste le (remplacé par Édith Cresson).

Il est éditorialiste au quotidien Paris ce soir entre le et le (le journal cesse de paraître après 22 numéros), et chroniqueur à Radio Méditerranée Internationale. À partir du , il exerce la profession d'avocat au barreau de Paris. En 1991, il est arbitre au Comité national de la Chambre de commerce internationale.

Il aurait envisagé de présenter sa candidature à la mairie d'Orléans en 1989[10].

Il meurt à 80 ans d'une hémorragie cérébrale dans la nuit du à l'hôpital européen Georges-Pompidou à Paris, où il avait été admis la veille au soir[11].

On retient notamment de lui qu'il se déclarait « ailleurs » pour qualifier sa position politique.

Décorations et distinctions

Décorations

Distinctions

Publications

Œuvres

  • Mémoires d’avenir, B. Grasset, 1974, 310 p.
  • Collaboration à Les Idées simples de la vie…, petit livre bleu, du Mouvement des démocrates, Grasset et Fasquelle, 1975, 251 p.
  • L’Autre Regard, B. Grasset, 1976, 412 p.
  • Lettre ouverte aux femmes politiques, Albin Michel, 1976, 178 p.
  • Parler aux Français, Arthaud, 1977, 236 p.
  • La Vie d’Hella Schuster, Albin Michel, 1977, 188 p.
  • Maroc, extrême Maghreb du soleil couchant, Paris, Éditions J.A., 1978, 199 p.
  • La Rivière aux grenades, oued Kroumane, Albin Michel, 1982, 255 p.
  • Chroniques du Midi libre, Hachette, 1982, 124 p.
  • Par trente-six chemins, je n’irai pas…, Albin Michel, 1984, 243 p.
  • Vive l'Europe libre !, réflexions sur l'Europe, Ramsay, 1984, 207 p.
  • Maghreb, à l’ombre de ses mains, Albin Michel, 1985, 276 p.
  • Les Américains, Albin Michel, 1987, 218 p.
  • Journal immédiat… et pour une petite éternité, Albin Michel, 1987, 247 p.
  • Vandales, Albin Michel, 1990, 261 p.
  • Journal du Golfe, -, Albin Michel, 1991, 353 p.
  • Ni dieu ni diable. Conversations avec Jean-Louis Remilleux, Albin Michel, 1993
  • Chroniques de l'espérance, 1988-1992, Casablanca, Horizons méditerranéens, 1993, 505 p.
  • L’Aveuglement du monde occidental. Chroniques de politique internationale 1993-1996, Albin Michel, 1997, 479 p.
  • Les illusions immobiles, chroniques de politique internationale 1996-1998, Albin Michel, 1999, 279 p.

Archives

Son fonds d'archives, contenant majoritairement sa correspondance et ses notes manuscrites du conseil des ministres sous la présidence Pompidou, est conservé aux Archives nationales sous la cote 89 AJ.

Notes et références

  1. a et b « Michel Jobert, définitivement «ailleurs» », Libération,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  2. a b et c Alexis Noël, L'épopée ordinaire et singulière de Michel Jobert: pour l'honneur de la politique, Société des Ecrivains, (ISBN 978-2-7480-3990-0, lire en ligne)
  3. Alexis Noël, Un ministre de l'alternance, Michel Jobert: Du Quai d'Orsay au Quai Branly (1981-1983), Editions L'Harmattan, (ISBN 978-2-336-36641-8, lire en ligne)
  4. Michel Jobert, Mémoires d'avenir, Paris, Grasset, , 310 p. (ISBN 2-246-00149-8), pp.216-220
  5. Marie Scot, Sciences Po, le roman vrai, Sciences Po, les presses, (ISBN 978-2-7246-3915-5)
  6. Alexis Noël, L’Épopée ordinaire et singulière de Michel Jobert, Société des Écrivains, 2008 p. 297 (ISBN 978-2-74803-990-0).
  7. « Anciens célèbres – Michel Jobert (1921 – 2002) »
  8. Nouzille, Vincent., Les dossiers de la CIA sur la France, 1958-1981 : dans le secret des présidents, Paris, A. Fayard-Pluriel, , 589 p. (ISBN 978-2-8185-0016-3 et 2818500168, OCLC 755944837, lire en ligne)
  9. « Mort de Michel Jobert, ancien ministre des affaires étrangères de Georges Pompidou », Le Monde, 27 mai 2002.
  10. « Orléans : la rumeur Jobert », Le Monde, 16 février 1989.
  11. « Michel Jobert est mort », Le Nouvel Observateur,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  12. https://www.quirinale.it/onorificenze/ricerca
  13. « Les membres de l’Académie », sur Site officiel de l'Académie du Royaume du Maroc,

Voir aussi

Bibliographie

  • Mary Kathleen Weed, Michel Jobert et la diplomatie française, Paris, F. Lanore, 1988, 282 p.
  • Alexis Noël, La démocratie vivante, Michel Jobert, un précurseur, étude présentée à partir de La lettre de Michel Jobert, l'Harmattan, 2004, 275 p.
  • Alexis Noël, L'épopée ordinaire et singulière de Michel Jobert, Paris, Société des écrivains, 2008, 304 p.
  • Alexis Noël, Un ministre de l'alternance, Michel Jobert, du Quai d'Orsay au Quai Branly, 1981-1983, Paris, l'Harmattan, 2014, 299 p.
  • Maximilien Malirois, « Hommage à Michel Jobert, un Européen d’avenir », dans L’esprit européen, revue indépendante de débat et d’intérêt général européen, [s. d.]

Liens externes

  • Ressource relative à la rechercheVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Persée
  • Ressource relative à la musiqueVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Discogs
  • Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistesVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Deutsche Biographie
    • Nationalencyklopedin
    • Munzinger
    • Universalis
    • Who's Who in France
  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • VIAF
    • ISNI
    • BnF (données)
    • Archives nationales (France)
    • IdRef
    • LCCN
    • GND
    • CiNii
    • Espagne
    • Belgique
    • Pays-Bas
    • Pologne
    • Israël
    • NUKAT
    • Norvège
    • Tchéquie
    • Portugal
    • Corée du Sud
    • WorldCat
v · m
IIe République
IIIe République
IVe République
Ve République
v · m
Gouvernements Pierre Messmer I, II et III (5 juillet 1972 - 27 mai 1974)
Sous la présidence de Georges Pompidou
Ministres d'État


Pierre Messmer
Défense nationale
Travail et Affaires sociales
Justice
Affaires étrangères
Intérieur
Économiques et Finances Valéry Giscard d'Estaing
Éducation nationale Joseph Fontanet
Équipement, Logement, Aménagement du territoire et Tourisme Olivier Guichard
Affaires culturelles
Agriculture et Développement rural
Développement industriel et scientifique
Santé publique et Sécurité sociale
Transports
Postes et Télécommunications
Anciens combattants et Victimes de Guerre André Bord
Commerce et Artisanat
Réformes administratives Alain Peyrefitte
Protection de la nature et de l’Environnement
Relations avec le Parlement
Information
Outre-Mer Bernard Stasi
Fonction publique Philippe Malaud
Ministres délégués
Liste des secrétaires d’État
(← CHABAN-DELMAS) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (CHIRAC I →)
v · m
Gouvernement Pierre Mauroy I ()
Sous la présidence de François Mitterrand
Intérieur et Décentralisation
Gaston Defferre, ministre d'État
Secrétaire d'État chargé des Départements et Territoire d'outre-mer : Henri Emmanuelli

Pierre Mauroy
Premier ministre
Solidarité nationale
Nicole Questiaux, ministre d'État
Secrétaire d'État chargé de la Sécurité sociale : François Autain
Secrétaire d'État chargé des Personnes âgées : Joseph Franceschi
Secrétaire d'État chargé de la Famille : Georgina Dufoix
Commerce extérieur Michel Jobert, ministre d'État
Plan et Aménagement du territoire Michel Rocard, ministre d'État
Recherche et Technologie Jean-Pierre Chevènement, ministre d'État
Justice, garde des sceaux Maurice Faure
Relations extérieures
Claude Cheysson
Ministre délégué chargé des Affaires européennes : André Chandernagor
Ministre délégué chargé de la Coopération et du Développement : Jean-Pierre Cot
Défense Charles Hernu
Économie et Finances
Jacques Delors
Ministre délégué chargé du Budget : Laurent Fabius
Éducation nationale
Alain Savary
Secrétaire d'État chargé de la Formation professionnelle : Marcel Debarge
Agriculture
Édith Cresson
Secrétaire d'État : André Cellard
Industrie
Pierre Joxe
Secrétaire d'État chargé de l'Énergie : Georges Lemoine
Commerce et Artisanat André Delelis
Travail Jean Auroux
Équipement et Transports Louis Mermaz
Santé Edmond Hervé
Temps libre
André Henry
Ministre délégué chargé de la Jeunesse et des Sports : Edwige Avice
Secrétaire d'État chargé du Tourisme : François Abadie
Culture Jack Lang
Communication Georges Fillioud
Logement Roger Quilliot
Environnement
Michel Crépeau
Secrétaire d'État : Alain Bombard
Mer Louis Le Pensec
PTT Louis Mexandeau
Anciens combattants Jean Laurain
Ministres et secrétaires d'État
auprès du Premier ministre
Ministre délégué, ministre des Droits de la femme : Yvette Roudy
Ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement  : André Labarrère
Secrétaire d'État : Jean Le Garrec
Secrétaire d'État chargé de la Fonction publique et des Réformes administratives  : Catherine Lalumière
Secrétaire d'État chargé des Rapatriés  : Raymond Courrière
Ordonnancement par ordre de préséance
( BARRE III) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (MAUROY II )
v · m
Gouvernement Pierre Mauroy II ()
Sous la présidence de François Mitterrand
Intérieur et Décentralisation
Gaston Defferre, ministre d'État
Secrétaire d'État chargé des Départements et Territoire d'outre-mer : Henri Emmanuelli
Secrétaire d'État chargé de la Sécurité publique (2) : Joseph Franceschi

Pierre Mauroy
Premier ministre
Commerce extérieur Michel Jobert, ministre d'État
Transports Charles Fiterman, ministre d'État
Plan et Aménagement du territoire Michel Rocard, ministre d'État
Recherche et Technologie
puis Industrie et Recherche (1)
Jean-Pierre Chevènement, ministre d'État
Solidarité nationale
Nicole Questiaux (dém) (1) puis Pierre Bérégovoy (1)
Secrétaire d'État chargé de la Famille : Georgina Dufoix
Secrétaire d'État chargé des Personnes âgées, puis suspendu (2), puis réactivé (3) : Joseph Franceschi puis Daniel Benoist (3)
Secrétaire d'État chargé des Immigrés : François Autain
Justice, garde des sceaux Robert Badinter
Relations extérieures
Claude Cheysson
Ministre délégué chargé des Affaires européennes : André Chandernagor
Ministre délégué chargé de la Coopération et du Développement : Jean-Pierre Cot (dém) (3) puis Christian Nucci (3)
Défense
Charles Hernu
Secrétaire d'État : Georges Lemoine
Économie et Finances
Jacques Delors
Ministre délégué chargé du Budget : Laurent Fabius
Éducation nationale Alain Savary
Agriculture
Édith Cresson
Secrétaire d'État : André Cellard
Industrie
puis min. remplacé (1)
Pierre Dreyfus (dém) (1)
Ministre délégué chargé de l'Énergie, puis délégué auprès du ministre de l'Industrie et de la Recherche (1) : Edmond Hervé
Commerce et Artisanat André Delelis
Culture Jack Lang
Travail Ministre du Travail, puis ministre délégué aux Affaires sociales, chargé du Travail (1) : Jean Auroux
Santé Jack Ralite
Temps libre
André Henry
Ministre délégué chargé de la Jeunesse et des Sports : Edwige Avice
Secrétaire d'État chargé du Tourisme : François Abadie
Urbanisme et Logement Roger Quilliot
Environnement Michel Crépeau
Mer Louis Le Pensec
Communication Georges Fillioud
PTT Louis Mexandeau
Anciens combattants Jean Laurain
Consommation Catherine Lalumière
Formation professionnelle Marcel Rigout
Ministres et secrétaires d'État
auprès du Premier ministre
Ministre délégué, ministre des Droits de la femme : Yvette Roudy
Ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement  : André Labarrère
Ministre délégué chargé de la Fonction publique et des Réformes administratives  : Anicet Le Pors
Ministre délégué chargé de l'Emploi (1) : Jean Le Garrec (1)
Secrétaire d'État chargé de l'Extension du secteur public, puis supprimé (1) : Jean Le Garrec
Secrétaire d'État chargé des Rapatriés  : Raymond Courrière
  • Ordonnancement par ordre de préséance
  • (dém) Démission
  • (1) Remaniement du
  • (2) Remaniement du
  • (3) Remaniement du
( MAUROY I) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (MAUROY III )
v · m
IIIe République
(1871-1940)
Régime de Vichy
(1940-1944)
France libre
(1941-1944)
IVe République
(1946-1959)
Ve République
(depuis 1959)
  • icône décorative Portail de la politique française
  • icône décorative Portail du gaullisme
  • icône décorative Portail de Meknès