Nelly Feld

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Nelly Feld
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Biographie
Naissance
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Orbigny-au-ValVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 72 ans)
Boulogne-BillancourtVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Nelly Mary Emée ToussenelVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Journaliste, résistanteVoir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Autres informations
A travaillé pour
Parti politique
La plaque apposée au 97 avenue des Balmes.

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Nelly Feld, née Nelly Toussenel le à Orbigny-au-Val (Haute-Marne) et morte le à Boulogne-Billancourt[1],[2],[3], est une résistante, une militante communiste et une journaliste de L'Humanité.

Biographie

Nelly Feld est membre du Parti communiste français avant le Front populaire et travaille comme sténo-dactylo à la fédération de la Jeunesse communiste à Paris[2].

Marié en 1937 à Charles Feld[2], Nelly Feld participe à la Résistance dès 1940, d'abord à Paris puis à Lyon. À Lyon, elle intègre la MOI[4] et devient une des responsables locaux des FTP[5] ; elle participe par ailleurs à l'impression de journaux clandestins[6] (avec son mari). Elle s'installe ensuite à Miribel où elle est arrêtée le dans sa maison du 97 avenue des Balmes[4], pour suspicion de Résistance. Elle parvient toutefois à s'échapper puis à rallier Paris en [4]. Dès son arrivée, elle devient journaliste à L'Humanité[7] et le restera jusqu'en 1974[5].

Famille

Par son mariage avec Charles Feld, elle est la belle-soœur de Maurice Feld, résistant fusillé en 1942[8]. Ses beaux-parents meurent en déportation. Durant cette période, elle perd également sa sœur, Léa Maury, résistante elle aussi[2],[9].

Hommages

En , une plaque commémorative est apposée par la municipalité, sur le 97 avenue des Balmes à Miribel[10],[11] où Nelly Feld fut arrêtée en 1944.

Références

  1. Relevé des fichiers de l'Insee
  2. a b c et d Marie-Cécile Bouju, Alexandre Courban, « Feld Nelly [née Toussenel Nelly, Mary, Emée] », sur maitron.fr.
  3. « Le courage d’une femme », Le Progrès,‎ (lire en ligne).
  4. a b et c [PDF]« Commémoration - Pour ne jamais oublier », Miribel Info, no 43,‎ , p. 7 (lire en ligne).
  5. a et b Communisme 18-19, Les Communistes Et la Lutte Pour la Paix, L'âge d'homme (lire en ligne).
  6. David Diamant, 250 combattants de la Résistance témoignent, L'Harmattan, , 435 p. (lire en ligne).
  7. Jean-Pierre Arthur Bernard, Paris rouge 1944-1964 : Les communistes français dans la capitale, Champ Vallon, , 263 p. (lire en ligne).
  8. Jean-Pierre Besse, « FELD Maurice », sur maitron-fusilles-40-44.univ-paris1.fr
  9. Claude Pennetier, « MAURY Léa, Louise, Juliette », Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français,‎ 8 septembre 2009, dernière modification le 6 janvier 2010 (lire en ligne, consulté le ).
  10. « La commune rend hommage à la résistante Nelly Feld », Le Progrès,‎ (lire en ligne).
  11. « La commune rend hommage à Nelly Feld », Le Journal de la Côtière, no 892,‎ , p. 6.

Liens externes

Sur les autres projets Wikimedia :

  • Nelly Feld, sur Wikimedia Commons

  • Ressource relative à la vie publiqueVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • « Maitron »
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  • Exemplaire du journal clandestin Radio-France du , rédigé à Lyon par Nelly Feld.
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