Oyé
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Oyé | |||||
Le château d'Oyé. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Saône-et-Loire | ||||
Arrondissement | Charolles | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Canton de Semur-en-Brionnais | ||||
Maire Mandat | Dominique Zanetto 2020-2026 | ||||
Code postal | 71800 | ||||
Code commune | 71337 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Oyéens | ||||
Population municipale | 310 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 17 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 19′ 30″ nord, 4° 11′ 33″ est | ||||
Altitude | Min. 273 m Max. 497 m | ||||
Superficie | 18,38 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Chauffailles | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Saône-et-Loire
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Oyé [ɔje] Écouter est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire, en région Bourgogne-Franche-Comté.
C'est la commune de création historique de la race bovine charolaise[1].
Géographie
Oyé fait partie du Brionnais.
Communes limitrophes
Poisson | Saint-Julien-de-Civry | Prizy | ||
Varenne-l'Arconce | N | Amanzé | ||
O Oyé E | ||||
S | ||||
Briant | Saint-Christophe-en-Brionnais | Vareilles |
Climat
Pour des articles plus généraux, voir Climat de la Bourgogne-Franche-Comté et Climat de Saône-et-Loire.
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique altéré et le climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Centre et contreforts nord du Massif Central, caractérisée par un air sec en été et un bon ensoleillement[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 875 mm, avec 11,5 jours de précipitations en janvier et 7,7 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Briant », sur la commune de Briant à 4 km à vol d'oiseau[4], est de 11,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 930,7 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40 °C, atteinte le ; la température minimale est de −14,7 °C, atteinte le [Note 1],[5],[6].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[7]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Urbanisme
Typologie
Au , Oyé est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[10] et hors attraction des villes[11],[12].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (96,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (96,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (94,7 %), forêts (3,8 %), zones agricoles hétérogènes (1,5 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
Issue du mot d'origine burgonde composé de augo, « le regard » et du suffixe gallo-romain iacum, « le domaine » signifiant « (le domaine de) celui qui observe »[14].
Histoire
Politique et administration
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1993 | mars 2014 | Louis Mamessier | Sans étiquette | Exploitant agricole à la retraite |
mars 2014 | mai 2020 | Claire Gaget | Sans étiquette | |
mai 2020 | en cours | Dominique Zanetto | Sans étiquette | |
Les données manquantes sont à compléter. |
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[16].
En 2021, la commune comptait 310 habitants[Note 2], en évolution de +0,65 % par rapport à 2015 (Saône-et-Loire : −1,1 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 050 | 901 | 1 032 | 1 182 | 1 243 | 1 143 | 1 063 | 1 075 | 1 076 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 062 | 982 | 938 | 912 | 903 | 949 | 958 | 939 | 913 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
805 | 766 | 735 | 575 | 577 | 558 | 555 | 507 | 448 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
404 | 387 | 316 | 270 | 250 | 285 | 292 | 293 | 308 |
2018 | 2021 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
301 | 310 | - | - | - | - | - | - | - |
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[17] puis Insee à partir de 2006[18].)
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Le château de Chaumont.
- Le château d'Oyé.
- Château de Daron[19]. Il a été habité par Clément-Edmond Révérend Du Mesnil dans les années 1880[20] ; il y est mort en 1895.
- La chapelle romane de Sancenay (qui dispose d'une cloche fondue en 1821)[21].
- L'église[22]. Elle est placée sous le vocable de saint Jean-Baptiste. Le clocher et sa base sont de style roman. Ils datent du XIIe siècle. Le reste de l'église a été édifié au XIXe siècle. L'église comporte une nef principale à trois travées et deux bas-côtés. La travée du chœur se prolonge par une abside. Le clocher comporte un seul étage de baies géminées encadrées par une double archivolte. La toiture a quatre pans repose sur une corniche ornée d'arcatures. Elle présente la particularité d'avoir conservé une cloche antérieure à la Révolution française (1654, fondeur Guillaume Clausse), pesant environ 665 kg et sonnant en mi (la seconde cloche, quant à elle, a été bénite en 1883)[23].
- Le musée La mémoire d'Oyé, Le Bourg.
- La galerie d'art expoyé, Les Rues.
- Église : base du clocher.
- Église : base du clocher.
Personnalités liées à la commune
- François de Molière d'Essertines, écrivain, poète, romancier et traducteur, né à Oyé vers 1600 et mort à Paris en 1624. Il aurait inspiré son nom de scène à Jean-Baptiste Poquelin.
- Emiland Mathieu (1702-?), emboucheur (marchand fermier) de « Chaumont » au sein de la seigneurie d'Oyé, a popularisé la race charolaise et est devenu l'un des plus grands marchands de bestiaux du Brionnais[24].
Pour approfondir
Bibliographie
- Norbert Guinot, Petit glossaire d'Oyé, revue « Images de Saône-et-Loire » no 97 (), pp. 8–9.
Articles connexes
Liens externes
Sur les autres projets Wikimedia :
- Oyé, sur Wikimedia Commons
- Oyé sur le site de l'Institut géographique national
- Musée : La mémoire d'Oyé
Notes et références
Notes
Cartes
- ↑ IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
- ↑ Villages du Pays Charolais Brionnais - Saône-et-Loire, avec carte de la Saône-et-Loire indiquant les pays du Charolais-Brionnais, du Maconais-Clunisois, de l'Autunois - Morvan et de la Bresse Bourguignone.
- ↑ a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- ↑ « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- ↑ « Orthodromie entre Oyé et Briant », sur fr.distance.to (consulté le ).
- ↑ « Station Météo-France « Briant », sur la commune de Briant - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- ↑ « Station Météo-France « Briant », sur la commune de Briant - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- ↑ « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- ↑ « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- ↑ « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- ↑ Insee, « Métadonnées de la commune ».
- ↑ « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- ↑ Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- ↑ « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- ↑ Mario Rossi - Les noms de lieux du Brionnais-Charolais, page 130.
- ↑ L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- ↑ Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- ↑ Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- ↑ Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- ↑ « Oyez, oyez braves gens l'histoire d'Oyé … », sur brionnais.fr (consulté en ).
- ↑ « Collaborateurs de la quatrième année », L'Ancien Forez, , p. IV (lire en ligne [sur archive.org], consulté en ).
- ↑ Père Christophe Lagrange, Histoire de cloches : l'art campanaire à partir de cloches en Saône-et-Loire, fascicule de 46 pages paru en novembre 2016.
- ↑ Centre international d'Études des Patrimoines culturels (C.E.P.) "Église d'Oyé" dépliant d'information mis à disposition dans l'église ; CEP Saint-Christophe-en-Brionnais
- ↑ Cette cloche du milieu du XVIIe siècle a pour inscription : U IHS MARIA SOLI DEO HONOR ET GLORIA SANCTE IOANNES ORA PRONOBIS IEAN DENYS PBRE CURE DOYE 1654. Source : page consacrée aux cloches de l'église d'Oyé mise en ligne sur Le blog de l'abbé Tof tenu par le père Christophe Lagrange, prêtre du diocèse d'Autun et membre de la Société française de campanologie (page consultable à l'adresse : http://www.cloches71.com/oye-eglise.html).
- ↑ « Généalogie des Familles en Pays Charolais-Brionnais par Lion d'Azur Genealogie », sur brionnais.com (consulté le ).
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