Renault ADK
Renault ADK | ||||||||
Renault ADK militaire utilisé par le 30e bataillon de chasseurs à pied en . | ||||||||
Marque | Renault | |||||||
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Années de production | 1936 - 1939 | |||||||
Production | 4 600 exemplaire(s) | |||||||
Usine(s) d’assemblage | Boulogne-Billancourt | |||||||
Classe | Camion léger | |||||||
Moteur et transmission | ||||||||
Énergie | Essence | |||||||
Moteur(s) | 4 cylindres | |||||||
Position du moteur | Longitudinale avant | |||||||
Cylindrée | 2 383 cm3 | |||||||
Puissance maximale | 41,5 ch | |||||||
Boîte de vitesses | Manuelle à 4 rapports | |||||||
Poids et performances | ||||||||
Poids à vide | 2 700 kg | |||||||
PTAC | 4 200 kg | |||||||
Vitesse maximale | 64 km/h | |||||||
Consommation mixte | 30 L/100 km | |||||||
Dimensions | ||||||||
Longueur | 5 580 mm | |||||||
Largeur | 1 950 mm | |||||||
Voies AV/AR | 1 580 mm / 1 530 mm | |||||||
Chronologie des modèles | ||||||||
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Le Renault ADK était un camion fabriqué par le constructeur français Renault à Boulogne-Billancourt de 1936 à 1939.
Bien que vendu comme véhicule commercial, le véhicule est conçu selon les recommandations de l'Armée française, avec notamment une conduite à droite. Sa charge utile était de 1,5 tonne[1] et il était d'ailleurs classé « camionnette » par les militaires[2]. Son moteur Renault 4 cylindres 85 × 105 délivre 41,5 ch à 2 600 tr/min et l'ADK atteint 64 km/h[2].
De 1936 à 1938, 4 025 ADK sont produits, dont 2 399 livrés à l'Armée : 2315 en version bâchée[1], 67 en version break d'instruction[3], huit à benne basculante[4] et neuf fourgons radio[5]. Des banquettes amovibles pour blessés sont également achetées en 1939 pour transformer des ADK bâchés en voitures sanitaires provisoires[6].
À partir de 1938, le Renault ADK est remplacé par le Renault AGC dont la construction était pratiquement identique à l'exception du pare-chocs avant, incurvé devant la calandre, sur l'ADK, plus fin et droit sur l'AGC[7]. Mais l'Armée commande en 1938 559 nouveaux ADK en version bâchée[1] et 15 fourgons radios[5] et Renault relance la production, les derniers véhicules étant livrés en mars 1939[1].
Notes et références
- ↑ a b c et d Vauvillier et Touraine 1992, p. 67.
- ↑ a et b François Vauvillier, « La camionnette 1,5 t Renault ADK », Histoire de guerre, blindés et matériel, , p. 76-77
- ↑ Vauvillier et Touraine 1992, p. 66.
- ↑ Vauvillier et Touraine 1992, p. 130.
- ↑ a et b Vauvillier et Touraine 1992, p. 119.
- ↑ Vauvillier et Touraine 1992, p. 133.
- ↑ (en) « Renault AGC » (consulté le )
Bibliographie
- Atlas des camions français, Éditions Atlas, (ISBN 978-2-7234-5924-2).
- François Vauvillier et Jean-Michel Touraine, L'automobile sous l'uniforme 1939-40, Massin, (ISBN 2-7072-0197-9).
v · m Véhicules militaires français 1939-1940 | |||||||
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Véhicules militaires en service avec les armées françaises lors de la bataille de France et prototypes alors en développement (indiqués en italique). | |||||||
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