Tarab Abdul Hadi

Tarab Abdul Hadi
طرب عبد الهادي
Tarab Abdul Hadi dans les années 1940-1950.
Biographie
Naissance

Jénine Drapeau de l'Empire ottoman Empire ottoman
Décès

Le Caire Drapeau de l'Égypte Égypte
Nom de naissance
طرب سليم عبد الهاديVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Militante pour les droits des femmes, militante politique, réformatrice socialeVoir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Awni Abd al-Hadi

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Tarab Abdul Hadi, en arabe : طرب عبد الهادي, ou Tarab Abd al-Hadi[1], née en 1910 à Jénine (Empire ottoman), est une militante pour la défense des droits des femmes palestiniennes[2]. En 1929, elle co-organise le Congrès des femmes arabes palestiniennes[3] (PAWC), première organisation féminine en Palestine sous mandat britannique. Elle est également une membre active du groupe qui découle de ce congrès, l'Association des femmes arabes.

Activisme politique

Tarab Abdul Hadi est l'épouse d'Awni Abd al-Hadi, qui est lui-même très actif en politique et fondateur d'Al-Fatat, il devient un membre éminent du Parti de l'indépendance[4]. Tarab Abdul Hadi et d'autres femmes appartenant à des familles importantes de Jérusalem, créent le Congrès des femmes arabes palestiniennes, afin d'affirmer leur opposition à la présence sioniste en Palestine et leur soutien à la lutte nationale pour l'indépendance[5].

La première réunion de la PAWC a lieu à son domicile, à Jérusalem, le  : l'événement est annoncé comme étant le premier où les Palestiniennes entrent dans l'arène politique[4]. Tarab Abdul Hadi devient l'une des quatorze membres du comité exécutif du PAWC, issues principalement de grandes familles de Jérusalem (comme les al-Husseini, les Alamis, les Nashashibis (en) et les Budeiris)[4]. Outre l'écriture de lettres et de télégrammes pour sensibiliser le public à la situation palestinienne, le PAWC s'est également engagé dans la défense des prisonniers, essayant de faire raccourcir les sévères peines de prison qui les visaient, en faisant appel aux autorités britanniques et en recueillant des fonds pour soutenir leurs familles[5].

Références

  • (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Tarab Abdul Hadi » (voir la liste des auteurs).
  1. (en) « Abd al-Hadi, Tarab », sur Encyclopedia (extrait de Encyclopedia of the Modern Middle East and North Africa), (consulté le )
  2. (en) Penny Johnson, « Women of "Good Family" », sur Institute of Jerusalem Studies (lien archivé) (consulté le )
  3. (en) Ghada Karmi, À la recherche de Fatima : une vie palestinienne, Verso, , 427 p. (ISBN 2-8309-1164-4, lire en ligne), p. 41
  4. a b et c (en) Ellen Fleischmann, « Jerusalem Women's Organizations During the British Mandate, 1920s-1930s », sur le site Passia.org, (consulté le )
  5. a et b (en) Ghada Karmi, À la recherche de Fatima : une vie palestinienne, Verso, , 427 p. (ISBN 2-8309-1164-4, lire en ligne), p. 31-33

Bibliographie

  • (en) Mogannam, Matiel E. T., The Arab Woman and the Palestine Problem, Londres, Herbert Joseph,

Liens externes

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