Théodore de Goguel

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Théodore de Goguel
Portrait du lieutenant-général Théodore de Goguel[1], par George Dawe
Biographie
Naissance
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SaratovVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 52 ans)
Bila TserkvaVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
russeVoir et modifier les données sur Wikidata
Allégeance
Empire russeVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
MilitaireVoir et modifier les données sur Wikidata
Période d'activité
À partir de Voir et modifier les données sur Wikidata
Père
Henri de Goguel (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Arme
Grade militaire
Conflit
Distinctions
Liste détaillée
Ordre de Sainte-Anne de 1re classe
Ordre de Saint-Jean de Jérusalem (Russie impériale)
Ordre de Saint-Vladimir
Chevalier de l'ordre de Saint-Georges de quatrième classe
Ordre de Saint-Vladimir de 2e classe
Chevalier de l'ordre de Saint-Georges de 3e classe
Ordre Pour le MériteVoir et modifier les données sur Wikidata

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Théodore (Fédor) Grigoriévitch de[2] Goguel (Saratov, - Belaïa Tserkov', ) est un officier général russe d'origine franco-wurtembourgeoise qui a servi dans l'armée russe dans les guerres de la Révolution et de l'Empire.

Origines familiales

Fils du wurtembourgeois[3] Henri de Goguel (ru)[4] (22 octobre 1741 - ), natif de Montbéliard et haut fonctionnaire de l'Empire russe[5] et de son épouse russe, Tatiana Alexandrovna Tatarinova.

Carrière

Il intègre la Garde russe en 1785 puis poursuit son instruction en France. Il passe colonel en 1800 ; la même année, il est nommé commandant du régiment de la garnison de Moscou, puis, en 1804, commandant du 20e régiment de Jäger, à la tête duquel il s'illustre lors de la bataille d'Austerlitz ().

Commandant, en 1812, de la 3e brigade de la 26e division du 7e corps d'infanterie de la 2e armée de l'Ouest, il participe aux combats de Saltanovka, Smolensk, Borodino, Viazma et de Krasnoï, à la suite desquels il est nommé major-général (). En 1813-1814, il prend part aux sièges de Modlin et de Hambourg.

Il participe à l'occupation de la France en 1815.

Après la guerre, il est nommé successivement chef des 26e (1816), 28e (1817) et 25e divisions. Nommé lieutenant-général le , il meurt d'une crise cardiaque à l'âge de 52 ans au cours d'une opération de police contre des insurgés décembristes ; un monument à sa mémoire a été érigé sur sa tombe par les soldats de la 25e division, à Dubna, près de Brest-Litovsk.

Honneurs

  • Sainte Anne, Ire classe (1er octobre 1800)
  • Saint Georges, IVe classe ()
  • Sainte Anne, IIe classe ()
  • Pour le Mérite (décembre 1807)
  • Saint Vladimir, IIIe classe ()
  • Saint Vladimir, IIe classe (1813)
  • Sainte Anne, Ire classe ()
  • Saint Georges, IIIe classe ()
  • Ordre de Saint-Jean de Jérusalem (Russie impériale)

Famille

Le général Théodore Grigoriévitch se maria deux fois : il eut deux garçons, Grégoire (1808-1881) et Valérian (1813), de sa première épouse, née Marie Alexandrovna Junii[6], et deux autres garçons, Alexandre et Constantin, de sa seconde épouse, la comtesse Caroline Antonovna Olizar[7].

Sources

  • Dictionnaire biographique russe, tome 5, pages 440-441, Alexandre Polovtsoff, 1916.
  • Dictionnaire des généraux russes

Notes et références

  1. Galerie militaire du Palais d'hiver, Saint-Pétersbourg.
  2. Parfois aussi von Goguel.
  3. D'expression française et germanique.
  4. Ou Grégoire Grigoriévitch de Goguel (en russe : Григорий Григорьевич Гогель. Grégoire est l'équivalent orthodoxe du prénom Henri/Henry).
  5. Passé au service de l'Empire en 1775, où il fut notamment directeur de la colonie germanique puis directeur de l'Orphelinat de Moscou, poste qui lui valut l'intégration au sein de la noblesse russe le (concession d'armoiries enregistrées dans l'Armorial général de la noblesse de l'Empire russe, I-141).
  6. Nom à vérifier.
  7. Divorcée du poète polonais (décembriste), le comte Gustave Olizar (17981865), et elle-même fille d'un ministre de Sardaigne, le comte Antoine di Mollio.
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