Villiers-sur-Tholon
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Villiers-sur-Tholon | |
La mairie. | |
Héraldique | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Bourgogne-Franche-Comté |
Département | Yonne |
Arrondissement | Auxerre |
Intercommunalité | Communauté de communes de l'Aillantais |
Statut | Commune déléguée |
Maire délégué Mandat | Valérie Muller 2022 |
Code postal | 89110 |
Code commune | 89473 |
Démographie | |
Population | 485 hab. (2014 ) |
Densité | 31 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 53′ 18″ nord, 3° 20′ 12″ est |
Altitude | Min. 104 m Max. 236 m |
Superficie | 15,50 km2 |
Élections | |
Départementales | Charny |
Historique | |
Fusion | |
Commune(s) d'intégration | Montholon |
Localisation | |
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Villiers-sur-Tholon est une ancienne commune française, située dans le département de l'Yonne en région Bourgogne-Franche-Comté, devenue, le 1er janvier 2017, une commune déléguée de la commune nouvelle de Montholon avec Aillant-sur-Tholon, Champvallon et Volgré[1]. Karine Boname est l'actuelle maire déléguée[2].
Géographie
Communes limitrophes
Sépeaux-Saint-Romain (Saint-Romain-le-Preux) | Volgré, Senan | |||
La Ferté-Loupière | N | Valravillon (Laduz) | ||
O Villiers-sur-Tholon E | ||||
S | ||||
Aillant-sur-Tholon |
Histoire
Sous l'assemblée constituante, le pouvoir passe entre les mains des paysans (Jean Fouet est alors maire). Sous la Convention, retour des hommes de l'Ancien Régime (Henry Méry). À cette époque, un mauvais canular conduit le curé, Pierre Guy, à la guillotine (le 8 thermidor). Quelques semaines plus tard, un autre chef de file des catholiques du village, Georges Vincent est assassiné.
Sous l'Empire, le nouveau maire, Athanase Banse, parvient à réduire les tensions dans le village. Ce dernier échafaude de grands projets de restauration de l'église et du cimetière, de construction d'une école, d'une mairie et d'un presbytère. Mais le produit de la vente de la coupe de bois qui devait financer ces travaux est confisqué par l'État.
Sous la Monarchie de Juillet, l'administration confisque à nouveau le produit de la coupe de bois destinée à l'achat d'une école, en dépit de la loi Guizot. François Leau, devenu maire, comprend qu'il est préférable d'endetter la commune pour construire enfin l'école. Il fait édifier également le presbytère et obtient même l'ouverture d'une école de filles, tenues par les religieuses de la Présentation de la Vierge. La commune lui doit aussi la construction de l'essentiel du réseau de chemins, particulièrement dense.
Le maire en place sous le Second Empire fait construire un lavoir et transférer le cimetière, mais incite les religieuses de l'école de filles à quitter le village.
Au début de la Troisième République, la commune met en place un réseau de distribution d'eau, grâce à l'intervention d'un enfant du pays, (César-Auguste) Paulin Méry, devenu député de Paris. La commune est dotée d'une gare sur la ligne Toucy-Joigny.
Économie
Politique et administration
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1790 | Jean Châlons | |||
1791 | 1792 | Jean Fouet | ||
1792 | an VIII | Henry Méry | ||
an VIII | Pierre Perrot | républicain | ||
an VIII | Claude-Rémy Morée | boulanger | ||
1808 | 1814 | Athanase Banse | bonapartiste | officier de santé |
1814 | 1815 | Jacques Méry | républicain | cultivateur |
1815 | 1821 | Athanase Banse | bonapartiste | officier de santé |
1821 | 1830 | Jean-Baptiste Pouy | monarchiste | cultivateur |
1830 | 1836 | Philbert Martin | orléaniste | charron |
1836 | 1848 | François Leau | orléaniste | cultivateur |
1848 | 1855 | Pierre Châlons | bonapartiste | cultivateur |
1855 | 1876 | Vincent Renon | bonapartiste, anticlérical | cultivateur |
1876 | 1876 | Hippolyte Guibert | bonapartiste | cultivateur |
1878 | 1888 | Jules Hubert | républicain | meunier |
1888-05 | 1889-10 | Eugène Martin | radical | tonnelier |
1889-11 | 1895 | Gustave Leau | radical-socialiste | cultivateur |
1895 | 1903 | Théodore Lenoble | libéral | cultivateur |
1904 | 1905 | Jean Hubert | radical-socialiste | meunier |
1905 | 1912 | Paul Leau | radical-socialiste | tonnelier |
1912 | 1913 | Octave Legouge | libéral | cultivateur |
1913 | Paul Leau | radical socialiste | tonnelier |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
mai 1945 | mai 1953 | Louis Marcot | ||
mai 1953 | mars 1971 | Paul Plasson | ||
mars 1971 | mars 1977 | Paul Callé | ||
mars 1977 | mars 2008 | François Maquaire | ||
mars 2008 | mars 2014 | Patrice Maquaire[3] | ||
mars 2014 | février 2019 | Alexis Chevigny | ||
février 2019 | Karine Boname | Maire déléguée |
Paule Plasson fut maire de Villiers-sur-Tholon de 1953 à 1971.
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[4]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[5],[Note 1].
En 2014, la commune comptait 485 habitants, en augmentation de 2,54 % par rapport à 2009 (Yonne : −0,46 %, France hors Mayotte : 2,49 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
583 | 651 | 653 | 714 | 748 | 769 | 776 | 805 | 813 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
827 | 852 | 853 | 852 | 815 | 816 | 838 | 764 | 726 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
660 | 645 | 636 | 537 | 519 | 465 | 433 | 389 | 373 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2009 | 2014 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
384 | 350 | 329 | 334 | 347 | 354 | 419 | 473 | 485 |
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[6] puis Insee à partir de 2006[7].)
Lieux et monuments
- Église Saint-Jean-Baptiste, XVe et XVIe siècles (portails).
- Moulin.
- Vieux lavoir.
Personnalités liées à la commune
- Abbé Deschamps, fondateur de l'AJA, club de football professionnel d'Auxerre, y est né le 1er avril 1868.
- Paulin Méry, médecin, propagateur des rayons X, député de la Seine.
- Jean-Louis Aubaron, administrateur militaire de Metz. Né à Villiers-sur-Tholon le 31 octobre 1716.
- Louis-Marie Delahaye de Cormenin, député de l'Yonne, constituant de 1848.
- Ferdinand Pouy, bibliographe français, né à Villiers-sur-Tholon le 17 février 1824.
- Pierre-François Camus-Merville, dramaturge et romancier (1785 - 1853) (archives départementales de l'Yonne.4 E 474 D 1).
- Jean-Michel Atlan, peintre.
Environnement
La commune inclut une ZNIEFF :
- la ZNIEFF des étangs, prairies et forêts du Gâtinais sud oriental[8],[9] vise un habitat d'eaux douces stagnantes ; les autres habitats inclus dans la zone sont des eaux courantes, des prairies humides et mégaphorbiaies, et des bois.
Pour approfondir
Sur les autres projets Wikimedia :
- Villiers-sur-Tholon, sur Wikimedia Commons
- Villiers-sur-Tholon, sur le Wiktionnaire
Bibliographie
- Xavier François-Leclanché, Les gens de Villiers-sur-Tholon de 1650 à 1789, Perform Éditeur
- Xavier François-Leclanché, Les Gens de Villiers-sur-Tholon de 1790 à 1830, Perform Éditeur
- Xavier François-Leclanché, "Les Gens de Villiers-sur-Tholon de 1830 à 1871", Perform Éditeur
- Xavier François-Leclanché, "Les Gens de Villiers-sur-Tholon de 1872 à 1914", Perform Éditeur
- Xavier François-Leclanché, "Les Gens de Villiers-sur-Tholon - Grande guerre et après-guerre - 1914-1939", Perform Éditeur (ISBN 978-2-9527873-4-5)
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
- ↑ Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références
- ↑ « Arrêté n°PREF/DCPP/SRCL/2016/0117 portant création de la commune nouvelle de Montholon » [PDF], sur yonne.gouv.fr, (consulté le ).
- ↑ Centre France, « Politique - Jean-Marie Valnet est le nouveau maire de Montholon », sur lyonne.fr (consulté le ).
- ↑ Conseil général de l’Yonne, Ma Commune, consulté le 3 janvier 2014.
- ↑ L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
- ↑ Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
- ↑ Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- ↑ Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 2011201220132014 .
- ↑ ZNIEFF 260014900 - Étangs, prairies et forêts du Gâtinais sud oriental sur le site de l’INPN et sa carte sur le site de la DIREN.
- ↑ La ZNIEFF des étangs, prairies et forêts du Gâtinais sud oriental rassemble plusieurs sites de mêmes caractéristiques, et nombre de ces sites s'étendent sur des parties de plusieurs communes. Les communes concernées par cette ZNIEFF sont : Aillant-sur-Tholon, Béon, Charny, Chassy, Chevillon, Cudot, Dracy, La Ferté-Loupière, Grandchamp, Merry-la-Vallée, Les Ormes, Parly, Perreux, Précy-sur-Vrin, Prunoy, Saint-Aubin-Château-Neuf, Saint-Denis-sur-Ouanne, Saint-Martin-sur-Ocre, Saint-Romain-le-Preux, Senan, Sépeaux, Sommecaise, Toucy, Villefranche, Villiers-Saint-Benoît, Villiers-sur-Tholon et Volgré.
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