Władysław Anders
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General Inspector of the Armed Forces Armée polonaise de l'Ouest | |
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à partir du | |
Commandant en chef Deuxième corps polonais | |
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Commandant en chef Armée polonaise de l'Est | |
- | |
Commandant en chef Deuxième corps polonais (en) | |
- |
Naissance | Błonie (d) |
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Décès | (à 77 ans) Londres |
Sépulture | |
Nom de naissance | Władysław Albert Anders |
Nationalité | polonaise |
Allégeances | Empire russe, Deuxième République de Pologne |
Domiciles | Paris (- |
Formation | |
Activités | Officier, commandant, soldat de carrière, homme politique, militaire |
Période d'activité | - |
Fratrie | Karol Anders (en) Jerzy Edward Anders (d) Tadeusz Anders (en) |
Conjoint | Irena Anders (en) (à partir de ) |
Enfant | Anna Maria Anders (en) |
Membre de | Arkonia (d) Conseil des Trois |
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Armes | Armée impériale russe (- |
Unités | Armée impériale russe (- Polish I Corps in Russia (en) (- Greater Polish Army (d) (- General Inspectorate for the cavalry (d) (à partir de ) Kresowa Cavalry Brigade (en) (à partir de ) General Anders' operational cavalry group (d) (à partir de ) Deuxième corps polonais (en) (- Deuxième corps polonais (à partir de ) Brigade de cavalerie Nowogrod Armée polonaise de l'Est First cavalry regiment (I KP) (d) 15 Pułk Ułanów Poznańskich (en) |
Grades militaires | Porte-étendard (en) (à partir de ) Cornette (à partir de ) Capitaine d'état-major (à partir de ) Lieutenant colonel (à partir de ) Lieutenant colonel (à partir de ) Major (à partir de ) Colonel (à partir de ) General of a brigade (en) (à partir de ) Général de division (à partir de ) Général d'armée (en) (à partir de ) |
Conflits | Première Guerre mondiale Guerre soviéto-polonaise Insurrection de Grande-Pologne Seconde Guerre mondiale |
Personnes liées | Józef Dowbor-Muśnicki (en), Aleksander Pajewski (d), Tadeusz Rozwadowski, Ignacy Mościcki, Kazimierz Żelisławski (d) |
Lieux de détention | Prison de la Boutyrka (), Loubianka (), Brygidki (en) |
Distinctions | Liste détaillée Chevalier de l'ordre de Saint-Georges de quatrième classe () Croix d'argent de l'ordre militaire de Virtuti Militari () Chevalier de la Légion d'honneur () Officier de l'ordre Polonia Restituta () Commandeur de l'ordre royal de Saint-Sava () Commandeur de l'ordre Polonia Restituta () Croix d'or de l'ordre militaire de Virtuti Militari () Chevalier de l'ordre militaire de Virtuti Militari () Croix pro Merito Melitensi () Commandeur de la Legion of Merit () Commandeur de l'ordre militaire de Virtuti Militari () Croix de l'ordre de persévérance (d) () Ordre de l'Aigle blanc () Wound Decoration (en) Médaille interalliée 1914-1918 Croix de guerre de la valeur militaire Croix de la Valeur Croix de guerre 1939-1945 Officier de l'ordre du Lion blanc Croix du Mérite de guerre War Medal 1939-1945 Order of Lafayette (en) Ordre de Sainte-Anne de deuxième classe Ordre de Saint-Vladimir de 4e classe avec épées et ruban Order of Homayoun (d) Médaille de la commémoration de l'indépendance (1928) (d) Ordre de Sainte-Anne de troisième classe Ordre de Sainte-Anne de quatrième classe Croix commémorative de Monte Cassino (en) Italy Star 1939-45 Star Army Medal for War 1939-45 (en) Croix de l'Armia Krajowa Gold Cross of Merit with Swords (d) Bronze Medal for Long Service (d) Silver Medal for Long Service (d) Defence Medal 1939-45 Croix et médaille de l'Indépendance Médaille de guerre (1918-1921) (d) Croix d'or du Mérite Commandeur de la Légion d'honneur Chevalier commandeur de l'ordre du Bain Ordre de saint Stanislas, 2e classe Grand-croix de l'ordre des Saints-Maurice-et-Lazare Ordre de Saint-Stanislas, 3e classe |
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Władysław Albert Anders est un général de l’armée polonaise (général d'armée), né le à Błonie (pl) (Pologne)[1] et mort le à Londres.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, il a été commandant en chef de l’armée polonaise en Union soviétique à la suite du déclenchement de l'opération Barbarossa, puis au Moyen-Orient et en Italie de 1942 à 1945, sous l'autorité du chef suprême de l'armée polonaise, le général Władysław Sikorski, puis du général Kazimierz Sosnkowski après la mort de Sikorski.
Son nom reste attaché aux durs combats et à la victoire de Monte Cassino, parachevée par les forces polonaises qu'il commandait, et parmi lesquelles il a souhaité être enterré en 1970.
Biographie
Né dans la partie sous contrôle russe de la Pologne, il finit ses études dans une école secondaire à Varsovie puis les poursuit à l’université technique de Riga. En 1913, il rejoint l’armée russe et y intègre l’école de cavalerie. Il prend part aux combats de la Première Guerre mondiale comme chef d'une unité de cavalerie : il est trois fois blessé. En 1917, il suit les cours à l’Académie de l’état-major de Saint-Pétersbourg, puis prend part à la formation des branches et des corps polonais, dirigés par le général Dowbór-Muśnicki (en) (1867-1937). Après la capitulation de l'Allemagne, il revient en Pologne et rejoint en 1918 l'armée de la nouvelle République polonaise. Il est chef de l’état-major de la Grande-Pologne. Durant la guerre russo-polonaise en 1920, il dirigea les uhlans de Poznań (pl). Il rejoint l’École supérieure de guerre à Paris et devient, en 1925, le commandant militaire de Varsovie. En 1932, il conduit l’équipe d’équitation polonaise lors de la compétition hippique de la Coupe des Nations à Nice.
Entre 1928 et 1939, il commande les brigades de cavalerie basées dans l’Est du pays (Kresowa Brygada Kawalerii, puis Nowogródzka Brygada Kawalerii). C'est avec cette dernière qu’il s’engage dans la campagne de .
En luttant contre les Allemands, il passe avec son groupement opérationnel dans le Sud où il affronte l’Armée rouge qui a attaqué la partie orientale de Pologne le , selon l'accord d'invasion concertée de la Pologne conclu entre Hitler et Staline par le Pacte germano-soviétique. Blessé, il est capturé le , à Turka à proximité de la frontière hongroise[2], et emprisonné par le NKVD à Lwów, puis à Moscou.
Après le déclenchement de l'opération Barbarossa, les Soviétiques choisissent de le libérer après dix-huit mois de captivité (dont sept à la Loubianka de Moscou) : les accords Sikorski-Maïski entre Moscou et le Gouvernement polonais en exil à Londres prévoient en effet la formation d’une armée polonaise en Union soviétique qui a pour mission de combattre les Allemands au côté de l'Armée rouge. Le , il devient ainsi le commandant des forces armées polonaises en URSS (sous le nom « Armia Andersa »). Il est alors promu général de division.
En 1941, il crée le Service auxiliaire féminin polonais[3],[4].
Il obtient de Staline l’évacuation vers l’Iran de cette armée en (40 000 personnes y compris les femmes et les enfants), puis durant l’été de 1942 (55 000 hommes). Il réussit à faire évacuer au total 115 000 personnes[5].
Il devient commandant en chef de l’armée polonaise au Moyen-Orient : en Iran, en Irak, puis en Palestine. Cette armée deviendra le Deuxième corps polonais, intégré à la 8e armée britannique, commandée par le général Oliver Leese. Par la suite, il commanda le 2e corps durant la bataille de Monte Cassino et la suite de la campagne d'Italie. Il assurera également la prise d'Ancône. Il a pour commandant en second le général de brigade Zygmunt Bohusz-Szyszko qui va lui succéder à la tête du 2e corps le .
Auprès du commandement polonais, il manifeste sa vive opposition au déclenchement de l'Insurrection de Varsovie[6], à la fin de l'été 1944.
Très critique sur la conférence de Yalta, en froid avec Churchill, il accepte néanmoins le poste de commandant en chef par intérim des Forces armées polonaises le , poste qu'il abandonne dès la libération du général Bór-Komorowski.
Il reste en Angleterre après la fin de la guerre, et le gouvernement polonais communiste le déchoit de sa nationalité polonaise et de son grade. Ceux-ci lui sont rendus post mortem en 1989, lors de la chute du communisme en Pologne, dans la vague de la chute du mur de Berlin.
Il a été commandeur de la Légion d'honneur et de l'ordre Polonia Restituta.
Conformément à ses dernières volontés, il est inhumé au milieu de ses soldats, au cimetière militaire polonais du Monte Cassino.
Ses mémoires illustrent, avec amertume, ce qui va être ensuite appelé la « Trahison de l'Ouest ».
Vie privée
Anders a été marié deux fois. Il a deux enfants de son premier mariage avec Irena Maria Jordan-Krąkowska (1894-1981) – une fille, Anna (1919-2006) et un fils, George (1927-1983)[7].
En 1948, il se remarie avec l'actrice et chanteuse polonaise Irena Jarosiewicz (en)[8], plus connue sous son nom de scène Renata Bogdańska, qui l'a accompagné pendant la seconde guerre mondiale en participant au théâtre aux armées, avec laquelle il a une fille, Anna Maria Anders (en) (née en 1950) devenue une femme politique en Pologne et ambassadeur de Pologne en Italie en 2019.
Distinctions
Bibliographie
- Mémoires (1939-1946), 1948, La Jeune Parque, Paris
- Katyn, Paris, Éditions France-Empire, 1949.
Sources et références
- ↑ Quartier de Krośniewice, powiat de Kutno
- ↑ Depuis mars 1939, à la suite du Premier arbitrage de Vienne, Pologne et Hongrie ont une frontière commune
- ↑ Maria Maćkowska, Pomocnicza Służba Kobiet w Polskich Siłach Zbrojnych, Londres, 1990, p. 11.
- ↑ Anna D. Jaroszynśka-Kirchmann, The exile mission: the Polish political diaspora and Polish Americans, 1939-1956, Ohio University Press, 2004, (ISBN 0-8214-1526-3), p. 30.
- ↑ Mémoires, 1939-1946, W.Anders, op.cit.
- ↑ Mémoires 1939-1946, op. cit. p. 296
- ↑ « Irena Maria Anders (Jordan-Krąkowska) »
- ↑ Irena Anders buried at Monte Cassino.
Liens externes
- Ressource relative à la vie publique :
- Documents diplomatiques suisses 1848-1975
- Ressource relative aux beaux-arts :
- National Portrait Gallery
- Ressource relative à la musique :
- Discogs
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Britannica
- Brockhaus
- Deutsche Biographie
- Dizionario di Storia
- Encyclopédie de l'Ukraine moderne
- Gran Enciclopèdia Catalana
- Hrvatska Enciklopedija
- Nationalencyklopedin
- Munzinger
- Oxford Dictionary of National Biography
- Polski Słownik Biograficzny
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